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Question écrite n° 7-1773

de France Masai (Ecolo-Groen) du 29 septembre 2022

au secrétaire d'État pour la Relance et les Investissements stratégiques, chargé de la Politique scientifique, adjoint au ministre de l'Economie et du Travail

Parc d'attraction Legoland - Implantation en Belgique - Domaine provincial de Chevetogne - Candidature non retenue - Critères - Autres projets de développement économiques ou touristiques

parc de loisirs
province de Namur
infrastructure touristique

Chronologie

29/9/2022Envoi question (Fin du délai de réponse: 3/11/2022)
7/12/2022Réponse

Question n° 7-1773 du 29 septembre 2022 : (Question posée en français)

La présente question concerne les compétences fédérales de la Relance et des Investissements stratégiques (matière fédérale) ainsi que les compétences régionales suivantes: l'économie et l'expansion économique, l'autorité sur les pouvoirs subordonnés et la tutelle sur les institutions provinciales, ainsi que les compétences concernant l'environnement et les forêts.

À la fin du mois d'août 2022 était annoncée la signature du protocole d'accord pour l'ouverture d'un parc d'attraction Legoland sur le site occupé précédemment par l'usine Caterpillar à Gosselies. Dans ce même temps, vous expliquiez dans la presse, avec votre casquette d'ancien dirigeant de la société d'utilité publique CATCH (Catalysts for Charleroi), qu'initialement, c'est le site de Chevetogne qui était envisagé pour le parc, mais que l'idée a été abandonnée car sa situation géographique n'était pas idéale.

Je m'étonne de cette information car dans le projet du domaine, tel qu'il est mentionné clairement, «Chevetogne se veut une alternative de service public au loisir de consommation. Il oppose au modèle dominant une attitude active, non mercantile, soucieuse de l'épanouissement intellectuel et physique des individus» (voir le site Internet du domaine: https://www.domainedechevetogne.be/philosophie-et-engagement-vert). D'autre part, le domaine provincial de Chevetogne s'étend sur près de cinq cents hectares, dont trois cent septante-cinq hectares de forêts. Si une partie a une vocation touristique, accueillant annuellement plusieurs dizaines de milliers de personnes, le site comprend également de vastes surfaces peu ou non fréquentées et une diversité remarquable d'habitats et d'espèces. Le domaine est engagé résolument dans une optique de développement durable où la protection de la nature est au cœur du projet. La gestion écologique mise en place, incluant la fauche tardive des prairies et des talus de voiries ainsi que la création d'une réserve forestière intégrale de plus de septante hectares, se conjugue avec la volonté de concilier loisirs actifs et respect de l'environnement.

Tous ces éléments me semblent être en contradiction avec la réalité d'un parc d'attraction tel que Legoland. Je me demande donc par quel processus le domaine de Chevetogne a pu être cité et éligible dans ce dossier. Quels sont les contacts qui ont été pris dans cette optique avec la province de Namur qui est propriétaire du domaine? D'où est venue l'initiative de réfléchir à la candidature pour le parc Legoland?

Mes questions sont donc les suivantes:

1) Qui a porté la réflexion concernant une possible candidature du domaine de Chevetogne pour accueillir le parc Legoland? Le collège provincial de Namur a-t-il été associé aux discussions ou non? Quels autres acteurs auraient été consultés?

2) Quels éléments ou critères, prégnants en matière de relance économique, ont retenu votre attention, ou l'attention des examinateurs, concernant le site du domaine de Chevetogne?

3) Le domaine est-il concerné en tout ou en partie?

4) Y a-t-il eu d'autres projets avortés en ce qui concerne le domaine de Chevetogne? Et y a-t-il actuellement à l'étude d'autres projets touristiques - ou autres - envisagés pour le domaine de Chevetogne dans une optique de développement économique territorial?

Réponse reçue le 7 décembre 2022 :

Je vous remercie pour votre question.

Cependant, à sa lecture, il apparait que vos questions ne relèvent pas des mes compétences en tant que secrétaire d’État pour la Relance et les Investissements stratégiques, chargé de la Politique scientifique.