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Question écrite n° 5-4125

de Patrick De Groote (N-VA) du 23 décembre 2011

au vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères, du Commerce extérieur et des Affaires européennes

Les conséquences politiques mondiales de la mort d'Oussama ben Laden

terrorisme
mort
sécurité internationale

Chronologie

23/12/2011Envoi question
12/4/2012Réponse

Réintroduction de : question écrite 5-2668

Question n° 5-4125 du 23 décembre 2011 : (Question posée en néerlandais)

À l'annonce de la mort d'Oussama ben Laden, un président américain circonspect a souligné à juste titre que cet homme était un terroriste responsable de massacres et nullement un dignitaire musulman. Vous-même avez réagi de manière quasi identique. De grands efforts ont en outre été faits pour que soient respectées les traditions musulmanes entourant le décès et les funérailles. Autrement dit, les dirigeants politiques occidentaux ont tout fait pour ne pas heurter la population arabe et/ou musulmane.

En effet, les analyses militaires et politiques mettent/ont surtout mis en évidence le caractère symbolique d'Oussama ben Laden, que ce soit pour la société occidentale ou pour les musulmans. C'est d'ailleurs de cette sensibilité que profitent les dirigeants politiques de la Libye et de la Syrie pour accuser Al-Qaida d'être l'instigatrice des protestations contre leur régime autoritaire. On ne peut guère que spéculer sur les effets réels qu'aura la mort de Ben Laden sur la politique étrangère, la guerre contre le terrorisme et l'engagement militaire en Afghanistan.

D'où mes questions.

1. Vu le renforcement de la menace terroriste, les flux migratoires de réfugiés en provenance de Libye, de Syrie et/ou d'autres pays musulmans qui sont le théâtre de conflits, seront-ils plus strictement contrôlés à l'avenir ? Quelles initiatives prendra-t-on à cette fin ?

2. Comment les propos menaçants de Khaled Cheikh Mohammed ­  prédisant une tempête nucléaire sur l'Europe si Ben Laden était capturé - sont-ils évalués par les services de sécurité européens et belges ?

3. Selon les estimations des instances internationales et des différents pays, combien de temps le renforcement de la menace de représailles terroristes peut-il durer ? Comment la collaboration entre la Belgique et les pays ou organisations partenaires se déroule-t-elle en ce qui concerne le partage d'informations, l'évaluation de la menace et l'élaboration d'actions coordonnées destinées à répondre à cette menace ?

Réponse reçue le 12 avril 2012 :

Les questions que vous m’adressez ne sont pas de la compétence du Service public fédéral (SPF) Affaires étrangères, Commerce extérieur et Coopération au développement. 

Pour la première question je vous invite à vous adresser à ma collègue madame De Block, en charge de l’Asile et de l’Immigration. 

Pour les questions deux et trois, je vous invite à vous adresser aux ministres de l’Intérieur et de la Justice dont dépendent les services de sécurité en charge de l’évaluation de la menace et des aspects opérationnels de la lutte contre le terrorisme.