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Question écrite n° 5-3651

de Helga Stevens (N-VA) du 8 novembre 2011

à la vice-première ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, chargée de l'Intégration sociale

Personnes internées - Profil psychique - Répartition - Groupes à risques

défense sociale
internement psychiatrique
statistique officielle

Chronologie

8/11/2011Envoi question
2/12/2011Réponse

Aussi posée à : question écrite 5-3652

Question n° 5-3651 du 8 novembre 2011 : (Question posée en néerlandais)

En 2010, la Belgique comptait 1106 personnes internées dont 659 étaient hébergées dans des prisons flamandes.

Les personnes internées forment un groupe très disparate. Il y a des personnes souffrant de graves troubles psychiques qui ont commis des faits banals, par exemple, des vols, et des personnes légèrement déséquilibrées qui ont commis des faits très graves, des femmes qui ont assassiné un enfant au cours d'une phase maniaco-dépressive, des jeunes drogués présentant un trouble psychotique. Environ trente pour cent ont un handicap intellectuel et ne peuvent retourner chez eux à cause d'un QI trop faible.

Je souhaiterais que la ministre réponde aux questions suivantes :

1) Comment les groupes sont-ils délimités et quel est le profil psychique des internés ? Combien d'internés compte chaque groupe ?

2) Comment le label « faible risque », « risque moyen » et « risque élevé » est-il défini pour la personne internée ? Que représente chaque groupe à risques, tant en chiffres qu'en pourcentage ?

Réponse reçue le 2 décembre 2011 :

En réponse à votre question, j’ai l’honneur de vous faire savoir que son contenu relève de la compétence exclusive de mon collègue, le ministre de la Justice.