SÉNAT DE BELGIQUE BELGISCHE SENAAT
________________
Session 2012-2013 Zitting 2012-2013
________________
13 décembre 2012 13 december 2012
________________
Question écrite n° 5-7576 Schriftelijke vraag nr. 5-7576

de Nele Lijnen (Open Vld)

van Nele Lijnen (Open Vld)

à la ministre de la Justice

aan de minister van Justitie
________________
Services publics - Cyberattaques - Sécurisation informatique - Logiciels de protection - Formation du personnel Overheidsdiensten - Cyberaanvallen - Computerbeveiliging - Beveiligingssoftware - Opleiding personeel 
________________
criminalité informatique
protection des données
statistique officielle
virus informatique
Belnet
ministère
computercriminaliteit
gegevensbescherming
officiële statistiek
computervirus
Belnet
ministerie
________ ________
13/12/2012Verzending vraag
26/3/2013Rappel
24/5/2013Antwoord
13/12/2012Verzending vraag
26/3/2013Rappel
24/5/2013Antwoord
________ ________
Aussi posée à : question écrite 5-7566
Aussi posée à : question écrite 5-7567
Aussi posée à : question écrite 5-7568
Aussi posée à : question écrite 5-7569
Aussi posée à : question écrite 5-7570
Aussi posée à : question écrite 5-7571
Aussi posée à : question écrite 5-7572
Aussi posée à : question écrite 5-7573
Aussi posée à : question écrite 5-7574
Aussi posée à : question écrite 5-7575
Aussi posée à : question écrite 5-7577
Aussi posée à : question écrite 5-7578
Aussi posée à : question écrite 5-7579
Aussi posée à : question écrite 5-7580
Aussi posée à : question écrite 5-7581
Aussi posée à : question écrite 5-7582
Aussi posée à : question écrite 5-7583
Aussi posée à : question écrite 5-7584
Aussi posée à : question écrite 5-7566
Aussi posée à : question écrite 5-7567
Aussi posée à : question écrite 5-7568
Aussi posée à : question écrite 5-7569
Aussi posée à : question écrite 5-7570
Aussi posée à : question écrite 5-7571
Aussi posée à : question écrite 5-7572
Aussi posée à : question écrite 5-7573
Aussi posée à : question écrite 5-7574
Aussi posée à : question écrite 5-7575
Aussi posée à : question écrite 5-7577
Aussi posée à : question écrite 5-7578
Aussi posée à : question écrite 5-7579
Aussi posée à : question écrite 5-7580
Aussi posée à : question écrite 5-7581
Aussi posée à : question écrite 5-7582
Aussi posée à : question écrite 5-7583
Aussi posée à : question écrite 5-7584
________ ________
Question n° 5-7576 du 13 décembre 2012 : (Question posée en néerlandais) Vraag nr. 5-7576 d.d. 13 december 2012 : (Vraag gesteld in het Nederlands)

De nos jours, l'usage des ordinateurs et d'internet est devenue la norme. L'administration vit avec son temps et emploie divers logiciels pour le traitement et l'échange de données. Il s'agit souvent d'informations confidentielles. Cette évolution vers une administration davantage numérisée représente une menace, car des lacunes dans la sécurité peuvent avoir pour effet de faire aboutir des informations dans de mauvaises mains.

Par exemple, les services de renseignement militaire et la Sûreté de l'État s'inquiètent de la sécurisation informatique de différents services publics. On a dit qu'une fois par semaine en moyenne, les services de renseignement militaire sont confrontés à une cyberattaque ciblée. Les intentions des pirates ou les buts du logiciel illégal varient : faire en sorte qu'un système se plante, recueillir des mots de passe ou d'autres données, etc.

Un premier problème est que la plupart des systèmes des administrations sont protégés par des programmes que le simple particulier peut se procurer. Ces programmes interceptent certaines attaques, genre virus ou logiciel espion, mais pas toutes. Les virus que le programme ne détecte pas peuvent cependant occasionner des dégâts. Un autre facteur possible est que l'utilisateur, à savoir le fonctionnaire, n'est pas conscient des nombreux dangers virtuels. Et lorsque l'utilisateur détecte une pratique répréhensible, il arrive qu'il ne la signale pas, ce qui veut dire que le danger reste invisible.

Je souhaiterais poser quelques questions :

1) Vos services se sont-ils occupés de sécuriser tout le réseau local ? En d'autres termes, tous les PC connectés à internet sont-ils protégés d'une manière ou d'une autre ?

2) Disposez-vous de données chiffrées sur les cyberattaques ou les problèmes causés à vos services par des virus, des logiciels espions, des pirates etc. ? Dans la négative, comment se fait-il qu'on ne récolte pas ces données ?

3) Les données et les ordinateurs qu'utilisent vos services sont-ils protégés par des programmes « ordinaires » qu'emploient aussi les particuliers, ou bénéficient-ils d'une protection supplémentaire ?

4) Les données confidentielles sont-elles échangées par le canal de réseaux particuliers sécurisés, ou bien via la même connexion centrale ?

5) Le personnel de vos services est-il formé à faire face à ces menaces éventuelles ? L'incite-t-on à rapporter ce type de problèmes ? Disposez-vous de chiffres sur les rapports ou plaintes ?

 

Het gebruik van computers en internet is tegenwoordig de norm. Ook de overheid gaat met de tijd mee en gebruikt allerhande software om gegevens te verwerken en data uit te wisselen. Hierbij gaat het vaak om vertrouwelijke informatie. Die ontwikkeling naar een meer digitale overheid kan ook een bedreiging vormen voor de veiligheid van die overheid, want gaten in de beveiliging kunnen ertoe leiden dat data in verkeerde handen vallen.

Zo zijn de militaire inlichtingendienst en de Staatsveiligheid ongerust over de beveiliging van de informatica van de verschillende overheidsdiensten. Er werd bericht dat de militaire inlichtingendienst gemiddeld een keer per week wordt geconfronteerd met een gerichte ICT-aanval. De intenties van de hackers of illegale software zijn zeer divers: pogingen om de systemen te doen crashen, het vergaren van paswoorden of andere data, ...

Een eerste probleem is dat de meeste systemen van de overheidsdiensten worden beveiligd door programma's die de gewone particulier ook kan kopen. Die programma's houden wel een aantal aanvallen, virussen, spyware, enzovoort tegen, maar ook niet alles. Virussen die niet gekend zijn door het programma kunnen toch schade aanrichten. Een andere, mogelijke factor is het feit dat de gebruiker, dat wil zeggen de ambtenaar van een overheidsdienst, zich niet bewust is van de vele virtuele gevaren. Wanneer het misbruik toch wordt ontdekt door een gebruiker, wordt het soms niet gerapporteerd, waardoor het gevaar even onzichtbaar blijft.

Graag had ik hierover enkele vragen gesteld:

1) Is er bij uw diensten werk gemaakt van een computerbeveiliging van het hele lokale netwerk? Worden met andere woorden alle pc's die met het internet zijn verbonden door een vorm van computerbeveiliging beschermd?

2) Beschikt u over cijfermateriaal met betrekking tot cyberaanvallen of problemen door virussen, spyware, hackers, enzovoort die gericht zijn tegen uw diensten? Indien niet, waarom worden hierover geen cijfers verzameld?

3) Worden de gegevens en computers waarmee uw diensten werken beveiligd door "gewone" beveiligingsprogramma's die ook gebruikt worden door particulieren, of is er sprake van extra informaticabeveiliging?

4) Gebeurt de uitwisseling van vertrouwelijke data via aparte, beveiligde netwerken, of wordt alles via dezelfde centrale verbinding uitgewisseld?

5) Wordt het personeel van uw diensten opgeleid om met deze mogelijke bedreigingen om te gaan? Wordt het aangemaand om dergelijke problemen te melden? Beschikt u over cijfermateriaal met betrekking tot het aantal meldingen of klachten?

 
Réponse reçue le 24 mai 2013 : Antwoord ontvangen op 24 mei 2013 :
  1. La protection du réseau interne de la Justice est une des tâches essentielles du service d’encadrement Information and communication technology (ICT) du Service public fédéral (SPF) Justice. Des investissements considérables sont également consentis dans des mesures supplémentaires, de manière à ce qu'il y ait différents niveaux de défense. Les ordinateurs font aussi l'objet d'une protection maximale dans les limites des possibilités technologiques existantes.

  2. Différentes sources de données sont disponibles : les rapports antivirus internes, la propre infrastructure Internet Access Street et les incidents détectés au niveau fédéral par le CERT.

  3. Les différents niveaux de défense sont organisés sur la base de composants et de logiciels qui sont souvent de facto des normes de marché. Certains composants sont uniquement développés comme dans un concept dernier cri pour une grande organisation.

  4. Les extranets sont tous protégés de manière séparée, mais uniforme, en adéquation avec une police formalisée.

  5. Au service d’encadrement ICT du SPF Justice, un strict minimum de personnel est disponible aux niveaux opérationnel, tactique et stratégique. Il y a un point de contact. Des données chiffrées sont disponibles, par exemple concernant la vague récente de phishing depuis le secteur bancaire.

    Un projet visant l'implémentation d'une politique de sécurité informatique et le développement d'un Information Security Management System est en cours au sein du service d'encadrement ICT. L'un des objectifs est de conscientiser de manière significative les collaborateurs.

  1. De beveiliging van het interne netwerk van Justitie is één van de kerntaken van de Stafdienst Information and communication technology (ICT) van de Federale Overheidsdienst (FOD) Justitie. Er wordt ook aanzienlijk geïnvesteerd in bijkomende maatregelen zodat er verschillende niveau’s van defensie zijn. Ook de PCs worden maximaal beveiligd binnen de bestaande technologische mogelijkheden.

  2. Er zijn verschillende bronnen van gegevens beschikbaar: de interne antivirusrapportering, de eigen Internet Access Street en de incidenten die op Federaal niveau door de CERT gedetecteerd worden.

  3. De verschillende niveau’s van defensie worden georganiseerd op basis van componenten en softwares die vaak de facto marktstandaarden zijn. Sommige componenten zijn enkel uitgebouwd zoals in een concept dat state of the art is voor een grote organisatie.

  4. De extranetten worden allen op een aparte maar uniforme manier beveiligd, in lijn met een geformaliseerde policy.

  5. Er is bij de Stafdienst ICT van de FOD Justitie een absoluut minimum aan personeel beschikbaar op operationeel, tactisch en beleidsmatig niveau. Er is een meldpunt. Er is cijfermateriaal voorhanden, bijvoorbeeld inzake de recente golf van phishing mails zogenaamd vanuit de bankensector.

    Er loopt een project binnen ICT voor de implementatie van een informaticaveiligheidsbeleid en de uitbouw van een Information Security Management System. Een van de doelstellingen is het bewustzijn van de medewerkers significant te beïnvloeden.