SÉNAT DE BELGIQUE BELGISCHE SENAAT
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Session 2009-2010 Zitting 2009-2010
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11 janvier 2010 11 januari 2010
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Question écrite n° 4-6438 Schriftelijke vraag nr. 4-6438

de Paul Wille (Open Vld)

van Paul Wille (Open Vld)

au ministre du Climat et de l'Énergie

aan de minister van Klimaat en Energie
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Problèmes climatiques - Avantage des toits et objets blancs - Potentiel de réduction - Projets pilotes Klimaatproblematiek - Nut van witte daken en objecten - Reductiepotentieel - Proefprojecten 
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réchauffement climatique
politique de l'environnement
recherche sur l'environnement
opwarming van het klimaat
milieubeleid
milieuonderzoek
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11/1/2010Verzending vraag
(Einde van de antwoordtermijn: 11/2/2010)
11/2/2010Antwoord
11/1/2010Verzending vraag
(Einde van de antwoordtermijn: 11/2/2010)
11/2/2010Antwoord
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Question n° 4-6438 du 11 janvier 2010 : (Question posée en néerlandais) Vraag nr. 4-6438 d.d. 11 januari 2010 : (Vraag gesteld in het Nederlands)

De plus en plus de scientifiques dans le monde déclarent que la peinture blanche des toitures, d'autres infrastructures et des voitures, est une mesure utile dans la lutte contre le changement climatique. C'est ce qu'affirment également depuis quelque temps le ministre de l'Énergie des États-Unis et le Prix Nobel Steven Chu. Alors que certains pensent que l'énergie nucléaire peut résoudre le problème du réchauffement de la terre et que d'autres font confiance à l'énergie éolienne ou solaire, les spécialistes du climat ont un tout autre avis : tout le monde devrait peindre en blanc le toit de sa maison et, dans une seconde phase, d'autres objets également. Bien plus, le bitume devrait également être blanc.

Selon Steven Chu, l'effet des toitures et des routes blanches est double: des toits blancs offrent une meilleure isolation et, par conséquent, augmentent les économies d'énergie. Par ailleurs, les surfaces blanches réfléchissent les rayons du soleil, ce qui diminue l'effet de serre.

Je souhaiterais obtenir une réponse aux questions suivantes :

1. Quel est le point de vue du ministre ?

2. Considère-t-il que cette mesure est utile et qu'elle doit avoir sa place dans sa politique relative au climat? Si non, pourquoi ne s'y intéresse-t-il pas ?

3. Dispose-t-on, au niveau belge ou européen, de chiffres relatifs au potentiel de réduction ?

4. Existe-t-il des projets pilotes en Belgique ?

5. Des évaluations sont-elles disponibles en la matière ? Si oui, peut-il les transmettre ?

6. Quels sont les éventuels avantages et inconvénients ?

 

Wereldwijd manifesteren zich steeds meer wetenschappers die het wit schilderen van daken, andere infrastructuur en wagens als een nuttige maatregel zien in de strijd tegen de klimaatverandering. Ook de minister voor Energie van de Verenigde Staten en Nobelprijswinnaar Steven Chu pleit hier al enige tijd voor. Terwijl andere mensen denken dat kernenergie een oplossing kan bieden voor de opwarming van de aarde, anderen vertrouwen op wind- of zonne-energie zijn er klimaatdeskundigen die met een heel ander advies op de proppen komen: iedereen zou het dak van zijn huis (en in een volgende fase ook andere objecten) wit moeten schilderen. Meer nog, de bestrating zou eigenlijk ook wit moeten zijn.

Het effect van witte daken en straten is tweeledig volgens Steven Chu: witte daken zorgen ten eerste voor betere isolatie, en dus voor zuiniger energiegebruik. Daarnaast reflecteren de witte oppervlaktes de zonnestralen terug de ruimte in, waardoor het broeikaseffect wordt beperkt.

Gezien het voorgaande kader, volgende vragen:

1. Wat is het standpunt van de geachte minister hierover?

2. Beschouwt hij deze maatregel als nuttig en in die mate dat dit een plaats moet krijgen in zijn klimaatbeleid? Zo nee, waarom besteedt hij hier geen aandacht aan?

3. Bestaan er cijfergegevens over het eventuele reductiepotentieel hiervan, al dan niet op Belgisch of Europees niveau?

4. Bestaan er proefprojecten in België?

5. Zijn hier evaluaties over beschikbaar? Zo ja, kan hij ons deze bezorgen?

6. Wat zijn eventuele voor- en nadelen?

 
Réponse reçue le 11 février 2010 : Antwoord ontvangen op 11 februari 2010 :

En réponse à vos deux premières questions, je puis vous indiquer ce qui suit :

Selon le ministre américain de l’Environnement Steven Chu, les toits et objets blancs ont une utilité qui se situe sur deux plans, qu’il importe selon moi de distinguer :

  • d’une part, les toits blancs assurent une meilleure isolation contre le réchauffement de l’espace intérieur des habitations ou des voitures par le soleil, ce qui permet de réduire la consommation énergétique nécessaire au fonctionnement de l’air conditionné.

  • d’autre part, les surfaces de couleur claire renvoient mieux les rayons du soleil dans l’espace, contribuant ainsi à réduire l’absorption de chaleur par l’atmosphère.

Commençons, si vous le permettez, par aborder l’effet isolant. Les surfaces blanches réfléchissent le rayonnement thermique, de la même façon qu’elles réfléchissent la lumière. Cela signifie qu’en été, le toit blanc et les murs blancs d’un bâtiment absorbent une plus petite quantité de chaleur solaire, et vont ensuite émettre un plus faible rayonnement thermique (infrarouge), que ce soit vers l’extérieur ou vers l’intérieur. Par conséquent, il faudra aussi moins refroidir l’espace intérieur.

A l’évidence, une telle mesure s’avère surtout utile dans les pays chauds, où le refroidissement de l’atmosphère intérieure représente une partie importante de la consommation énergétique des bâtiments. Mon collègue Steven Chu estime néanmoins que les pays dont le climat est plus froid pourraient également tirer profit d’une telle mesure. Selon lui, les toits blancs renverraient également la chaleur intérieure dans le bâtiment, un peu comme le fait la feuille fixée à l’isolation du toit. Il serait intéressant d’étudier cet effet de manière plus approfondie et de voir quel pourrait être, dans un climat tel que le nôtre, le bilan net au niveau de la demande en énergie des habitations à toit blanc. Il faut en effet savoir que les toits sombres absorbent une plus grande quantité de lumière solaire et permettent donc de devoir chauffer moins en hiver lorsqu’il y a du soleil. Aux États-Unis, où les toits blancs sont beaucoup plus répandus, le New York Times signale que les scientifiques reconnaissent que, dans les villes plus froides comme Detroit ou Minneapolis, il est possible que les économies réalisées pour le poste « air conditionné » ne contrebalancent pas le supplément de frais de chauffage. Les signaux émis par nos experts en énergie et notre secteur de la construction, de l’isolation et du roofing ne sont pas non plus univoques. En revanche, il existe un consensus par rapport à l’utilité d’une bonne isolation gardant tant le froid que la chaleur à l’extérieur. En d’autres termes, cette utilité ne peut encore être démontrée dans nos régions.

Si des études plus approfondies devaient montrer que le bilan est positif, une telle mesure sera alors certainement défendue lorsque l’on élaborera de nouvelles normes de produits et un label pour les toitures. Pour ce qui concerne l’intégration de la mesure dans les normes et les prescriptions relatives aux bâtiments, vous pouvez vous adresser à mes collègues des Régions, car cette question ne fait pas en tant que telle partie de mon domaine de compétences. Il reste bien sûr absolument indispensable que les mesures fédérales et régionales prises dans le cadre de la politique climatique en général, et donc également dans le cadre des émissions de gaz à effet de serre par le secteur du bâtiment, forment un ensemble cohérent.

Venons-en à présent à la contribution des toits et objets blancs à la réduction de l’absorption de chaleur par l’atmosphère. Pour commencer, je crains que ces mesures ne puissent être mises en œuvre qu’à une échelle trop restreinte pour pouvoir avoir un effet. Elles pourraient de surcroît s’assortir de nombreux effets secondaires. Même si nous parvenions à l’avenir à renvoyer dans l’espace une grande partie du rayonnement solaire reçu, une telle mesure ne parviendrait que temporairement à annuler l’effet de réchauffement des gaz à effet de serre déjà émis. En effet, les gaz à effet de serre continuent à s’accumuler alors que l’efficacité des surfaces blanches ne s’intensifie pas avec le temps.

Pour ce qui est des priorités, je pense que la politique climatique doit être axée sur des mesures qui s’attaquent à la source du problème, autrement dit qui visent une réduction des émissions de gaz à effet de serre grâce à une utilisation rationnelle de l’énergie, le recours aux énergies renouvelables et la préservation de nos réservoirs de carbone, parmi lesquels les forêts et les autres écosystèmes. Ce n’est pas uniquement mon opinion, mais également celle des scientifiques du GIEC et il s’agit également de la raison pour laquelle la réduction des émissions constitue le fer de lance des accords climatiques présents et de ceux qui seront peut-être adoptés à l’avenir.

On ne dispose pas de chiffres quant aux projets pilotes ou au potentiel de réduction des toits et objets blancs à l’échelon belge ou européen. Nous ne sommes par conséquent pas en mesure d’en fournir une évaluation.

Les éventuels avantages et inconvénients ont déjà été traités dans la première partie de ma réponse et continueront à être suivis au fur et à mesure des progrès de la science dans ce domaine.

In antwoord op de eerste twee vragen, kan ik u het volgende melden:

Amerikaans milieuminister Steven Chu stelt dat het nut van witte daken en objecten zich situeert op twee, voor mij belangrijk, te onderscheiden vlakken:

  • enerzijds zorgen witte daken voor een betere isolatie tegen verhitting door de zon van de binnenruimte in woning of wagen. Hierdoor kan het energiegebruik voor airconditioning worden beperkt.

  • anderzijds weerkaatsen licht gekleurde oppervlaktes zonnestralen beter terug de ruimte in en dragen zij zo bij tot een verminderde warmteopname van de atmosfeer.

Laat mij toe eerst het isolerend effect te bespreken. Witte oppervlakken reflecteren warmtestraling, zoals ze ook licht reflecteren. Dit betekent dat in de zomer een wit dak en witte muren van een gebouw minder zonnewarmte opnemen (absorberen), en dus later ook minder (infrarood)) warmte opnieuw gaan uitstralen, zowel naar buiten als naar binnen. En dat betekent dan weer dat men binnen minder moet koelen.

Het is evident dat het nut van dergelijke maatregel het grootst is in warme landen waar de koeling van het binnenklimaat een belangrijk aandeel heeft in het energiegebruik van gebouwen. Collega Steven Chu stelt echter dat ook landen met kouder klimaat voordeel van de maatregel kunnen ondervinden. Witte daken zouden volgens hem ook de binnenwarmte terugkaatsen in het gebouw, een beetje zoals dat ook gebeurt door de folie bevestigt op dakisolatie. Het is interessant om ook dit effect nader te bestuderen en na te gaan wat in ons klimaat de nettobalans is op de energievraag van een woning met een wit dak. Immers zullen donkere daken meer zonlicht absorberen en zorgen dat er ‘s winters minder verwarmd moet worden als de zon schijnt. In de Verenigde Staten waar men een stuk verder staat met witte daken, meldt de NY-Times dat wetenschappers erkennen dat de extra stookkosten in koudere steden als Detroit of Minneapolis mogelijks niet opwegen tegen de airconditioning besparingen. Ook de signalen van onze energie experts en uit onze bouw-, isolatie- en roofing sector zijn niet eenduidig. Consensus is er wel over het nut van doorgedreven isolatie voor het buiten houden van zowel warmte als koude. Met andere woorden, bij ons is dit nut nog niet te bewijzen.

Indien na verder onderzoek blijkt dat de balans positief is, zal dit zeker verdedigd worden bij de uitwerking van nieuwe productnormen en de labeling voor dakbedekking. Voor de integratie van de maatregel in gebouwnormen of voorschriften kunt u terecht bij mijn gewestelijke collega’s, gezien dit als dusdanig buiten mijn bevoegdheid valt. Het blijft uiteraard een absolute noodzaak dat de federale en gewestelijke maatregelen in het kader van het klimaatbeleid in het algemeen en dus ook in het kader van de uitstoot van broeikasgassen door de gebouwensector, een coherent geheel vormen.

Ten tweede, de bijdrage van witte daken en objecten in België tot een verminderde warmteopname door de atmosfeer. Ten eerste vrees ik dat de schaal waarop deze maatregelen kunnen worden toegepast, te beperkt is om effect te hebben. Bovendien kan de maatregel tal van neveneffecten met zich meebrengen. Zelfs al mochten wij er in de toekomst in slagen een belangrijk deel van de ontvangen zonnestraling terug te kaatsen in de ruimte, dan nog zou deze maatregel slechts tijdelijk het opwarmingseffect van de reeds uitgestoten broeikasgassen kunnen tenietdoen. Want terwijl de effectiviteit van de witte oppervlaktes niet toeneemt in de tijd, stapelen de broeikasgassen zich wel verder op.

In termen van prioriteit, denk ik dat het klimaatbeleid moet gericht zijn op brongerichte maatregelen, namelijk een vermindering van de uitstoot van broeikasgassen door rationeel energiegebruik, de inzet van hernieuwbare energie en het behoud van onze koolstofreservoirs waaronder de bossen en andere ecosystemen. Dit is niet alleen mijn mening maar ook de mening van de wetenschappers van het IPCC alsook de reden waarom emissiereductie het speerpunt is van de huidige en mogelijk toekomstige klimaatakkoorden.

Cijfergegevens over proefprojecten of het reductiepotentieel van witte daken en objecten op Belgisch of Europees niveau ontbreken ons. Wij kunnen hier dan ook geen evaluatie over geven.

De eventuele voor- en nadelen kwamen reeds aan bod in het eerste deel van mijn antwoord en zullen verder opgevolgd worden naarmate de wetenschap hierover evolueert.