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Question écrite n° 4-569

de Alain Destexhe (MR) du 3 avril 2008

à la vice-première ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique

Appareils d’autocontrôle de l’anticoagulation - Remboursement

assurance maladie
matériel médical
thérapeutique

Chronologie

3/4/2008Envoi question (Fin du délai de réponse: 8/5/2008)
14/5/2008Réponse

Réintroduction de : question écrite 4-484

Question n° 4-569 du 3 avril 2008 : (Question posée en français)

De nombreuses personnes doivent, à la suite d’une opération cardiaque ou d’une maladie, suivre un traitement à base d’anticoagulants. Ce traitement comporte des risques pour la personne qui le subit puisqu’un surdosage entraînerait une hémorragie et un sous-dosage, une thrombose.

Une surveillance régulière est donc indispensable. Il existe aujourd’hui deux appareils (CoaguChek et HemoSense) permettant de vérifier, de manière fréquente, l’état de la coagulation afin d’adapter le traitement régulièrement. Ces appareils d’autocontrôle sont utilisés dans d’autres pays et disponibles en Belgique.

Pourquoi aucun remboursement n’est-il prévu pour ces appareils (ou pour l’un d’eux) à l’instar de ce qui se fait dans d’autres pays ou, en Belgique, pour le matériel d’autocontrôle glycémique ?

Réponse reçue le 14 mai 2008 :

Un dossier relatif au remboursement des appareils permettant de contrôler l'état de l'anti-coagulation des patients par le médecin généraliste est actuellement à l'étude au sein du Conseil technique médical de l'INAMI.

Une étude est également en cours au Centre fédéral d'expertise des soins de santé (KCE) à ce sujet : « le health technology assessment (HTA) examinera l'efficacité clinique, le rapport coût-efficacité, les questions liées aux patients et les aspects organisationnels du monitoring POC (point of care c'est-à-dire « au lit du patient ») du traitement anticoagulant. Des informations supplémentaires sur l'organisation du traitement anticoagulant à l'étranger et l'analyse des données belges permettront d'évaluer les effets cliniques et économiques de l'usage du POC dans différentes situations : au cabinet du médecin généraliste, dans une clinique des anticoagulants ou par le patient lui-même. »

Dès la fin de l'étude réalisée par le KCE, le Conseil technique médical étudiera l'opportunité d'introduire cette technique dans la nomenclature, ainsi que, le cas échéant, le budget à prévoir.