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Question écrite n° 4-4544

de Alain Destexhe (MR) du 24 septembre 2009

à la vice-première ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, chargée de l'Intégration sociale

Professionnels de la santé - Usage de médicaments antidouleur en milieu hospitalier - Tendances à la toxicomanie - Études sur la problématique - Chiffres - Mesures

produit pharmaceutique
profession de la santé
toxicomanie

Chronologie

24/9/2009Envoi question (Fin du délai de réponse: 29/10/2009)
25/11/2009Dossier clôturé

Réintroduite comme : question écrite 4-5289

Question n° 4-4544 du 24 septembre 2009 : (Question posée en français)

Les anesthésistes, chirurgiens, spécialistes en médecine interne et infirmiers qui manipulent régulièrement de médicaments antidouleur en milieu hospitalier ou dans les centres spécialisés seraient davantage susceptibles que le reste de la population de développer une toxicomanie. En Allemagne, le problème semble être une réalité tangible.

Selon une étude commandée par l'Association allemande des anesthésistes, il semblerait que le phénomène chez nos voisins soit loin d'être marginal. Dans ses conclusions, le Professeur Maier, chargé de l'étude, indique que son importance résulte sans doute des conditions de travail stressantes que connaissent ces spécialistes, qui succombent plus aisément à la tentation vu la présence des produits sur leur lieu de travail.

Pourrais-je vous demander si vous constatez cette propension à la toxicomanie dans certains milieux médicaux ? Dans l'affirmative, pouvez-vous me dire si des études récentes (de moins de deux ans) ont été réalisées en Belgique sur cette problématique ? Quelle est l'étendue du phénomène en Belgique ? Dispose-t-on de chiffres à ce sujet ? Quelles mesures sont prises pour lutter contre ce phénomène ?