SÉNAT DE BELGIQUE BELGISCHE SENAAT
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Session 2020-2021 Zitting 2020-2021
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3 mai 2021 3 mei 2021
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Question écrite n° 7-1236 Schriftelijke vraag nr. 7-1236

de Sabine de Bethune (CD&V)

van Sabine de Bethune (CD&V)

à la vice-première ministre et ministre des Affaires étrangères, des Affaires européennes et du Commerce extérieur, et des Institutions culturelles fédérales

aan de vice-eersteminister en minister van Buitenlandse Zaken, Europese Zaken en Buitenlandse Handel, en de Federale Culturele Instellingen
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Bahreïn - Violations des droits de l'homme - Action de la Belgique - État d'avancement Bahrein - Mensenrechtenschendingen - Actie van België - Stand van zaken 
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Bahreïn
droits de l'homme
peine de mort
torture
prisonnier politique
liberté d'expression
Bahrein
rechten van de mens
doodstraf
foltering
politieke gevangene
vrijheid van meningsuiting
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3/5/2021Verzending vraag
(Einde van de antwoordtermijn: 3/6/2021)
24/6/2021Antwoord
3/5/2021Verzending vraag
(Einde van de antwoordtermijn: 3/6/2021)
24/6/2021Antwoord
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Question n° 7-1236 du 3 mai 2021 : (Question posée en néerlandais) Vraag nr. 7-1236 d.d. 3 mei 2021 : (Vraag gesteld in het Nederlands)

Justification du caractère transversal de la question écrite : les libertés constitutionnelles dont il est question concernent à la fois le niveau fédéral et les Communautés.

Le 14 février 2020, le Sénat a adopté une résolution relative aux droits de l'homme à Bahreïn (doc. Sénat, n° 7-142/2).

Cette résolution visait à attirer l'attention sur les campagnes de répression et de persécution à l'encontre des défenseurs des droits de l'homme et des activistes politiques. Elle faisait en outre explicitement référence à la peine de mort, qui est à nouveau d'application à Bahreïn.

Au cours de l'année écoulée, Bahreïn a également refusé l'accès à son territoire à plusieurs organisations de défense des droits de l'homme comme Amnesty International et Human Rights Watch. Selon certaines informations, les détenus n'ont pas accès aux soins indispensables, et ce malgré l'apparition de foyers de Covid-19 dans les prisons.

La protection des droits de l'homme et le respect de la Déclaration universelle des droits de l'homme sont deux choses essentielles.

Je souhaiterais dès lors poser les questions suivantes :

1) La Belgique a-t-elle insisté auprès des autorités bahreïniennes pour qu'elles mettent fin à toutes les formes de violence et d'intimidation à l'encontre des activistes des droits de l'homme et des activistes politiques ?

2) La Belgique a-t-elle insisté auprès des autorités bahreïniennes afin qu'elles rétablissent le moratoire sur la peine de mort ?

3) La Belgique a-t-elle insisté auprès des autorités bahreïniennes afin qu'elles procèdent à la libération immédiate et inconditionnelle des activistes emprisonnés sur la base d'accusations liées à l'exercice de leur droit à la liberté d'expression ?

4) La Belgique a-t-elle insisté auprès des autorités bahreïniennes pour qu'elles permettent aux détenus d'accéder aux soins de santé ?

 

Motivering van het transversale karakter van de schriftelijke vraag: deze grondwettelijke vrijheden hebben zowel betrekking op het federale niveau alsook op het niveau van de gemeenschappen.

Op 14 februari 2020 nam de Senaat een resolutie aan met betrekking tot de mensenrechten in Bahrein (stuk Senaat, nr. 7-142/2).

Via deze resolutie werd aandacht gevraagd voor de onderdrukkings- en vervolgingscampagnes ten aanzien van mensenrechtenactivisten en politieke activisten. Daarnaast werd ook uitdrukkelijk verwezen naar de doodstraf die in Bahrein opnieuw van toepassing is.

Tijdens het afgelopen jaar heeft Bahrein eveneens de toegang tot het grondgebied ontzegd aan verschillende mensenrechtenorganisaties zoals Amnesty International en Human Rights Watch. Er wordt bericht dat de gevangenen geen toegang hebben tot de nodige zorg en dit ondanks uitbraken van Covid-19 in de gevangenissen.

Het beschermen van de mensenrechten en het naleven van de Universele Verklaring van de rechten van de mens zijn essentieel.

Daarom volgende vragen:

1) Heeft België aangedrongen bij de Bahreinse autoriteiten om alle vormen van geweld en intimidatie ten opzichte van mensenrechtenactivisten en politieke activisten te beëindigen?

2) Heeft België aangedrongen bij de Bahreinse autoriteiten om het moratorium op de doodstraf opnieuw in te voeren?

3) Heeft België aangedrongen bij de Bahreinse autoriteiten om de onmiddellijke en onvoorwaardelijke vrijlating te vragen van activisten die vastzitten wegens beschuldigingen in verband met hun rechten op vrije meningsuiting?

4) Heeft België aangedrongen bij de Bahreinse autoriteiten om de gevangenen toegang te verlenen tot gezondheidszorg?

 
Réponse reçue le 24 juin 2021 : Antwoord ontvangen op 24 juni 2021 :

Je partage votre préoccupation concernant la situation des droits humains au Bahreïn et je suis la situation de près par l’intermédiaire de l’ambassade de Belgique au Koweït et de mes services à Bruxelles.

Dans les contacts bilatéraux avec le Bahreïn, tant au niveau administratif que politique, les droits humains sont systématiquement à l’ordre du jour, comme ce fut le cas lors de ma dernière rencontre en février de cette année avec le ministre bahreïni des Affaires étrangères.

Au sein du Conseil des droits de l’homme des Nations unies, l’Union européenne (UE) et la Belgique ont, par le passé, exprimé publiquement leur préoccupation quant à la situation des droits humains au Bahreïn, notamment en ce qui concerne l’indépendance du système judiciaire et le droit à un procès équitable.

Lors du dernier Examen périodique universel (EPU) du Bahreïn, la Belgique a recommandé la mise en œuvre complète des recommandations de la Commission d’enquête indépendante du Bahreïn.

Il s’agissait notamment de recommandations concernant les enquêtes indépendantes sur les arrestations, le traitement des personnes privées de liberté, la détention et les poursuites en rapport avec la liberté d’expression, la liberté de réunion pacifique et la liberté d’association. En outre, le Bahreïn a soutenu les recommandations sur la ratification des principaux instruments relatifs aux droits humains, en particulier le Protocole facultatif à la Convention contre la torture, mentionnées dans la résolution no 7-142/2 du Sénat belge.

Au niveau de l’Union européenne, il existe un dialogue informel annuel sur les droits humains avec Bahreïn – le dernier dialogue a eu lieu en février 2021 et la Belgique y a participé. Plusieurs problèmes ont été soulevés avec le Bahreïn, notamment la détention arbitraire et les représailles. L’UE et ses États membres ont exprimé leur préoccupation concernant les détentions arbitraires et les persécutions et dans le cadre de l’exercice de la liberté d’expression, le droit à un procès équitable, la pratique de la torture et l’impunité pour les personnes coupables de ces violations et d’autres violations des droits humains, ainsi que la condamnation à mort sans aucune possibilité de recours.

Comme vous le savez, la Belgique est un fervent partisan de l’abolition universelle de la peine de mort. En ce qui concerne le Bahreïn, la question de l’abolition de la peine de mort est également l’une des priorités de la politique belge et européenne et est systématiquement évoquée.

La situation des prisonniers pendant la Covid-19 reçoit à juste titre l’attention nécessaire. Le haut-commissaire des Nations unies aux Droits de l’homme, Michelle Bachelet, a appelé les gouvernements à prendre des mesures urgentes pour protéger la santé et la sécurité des personnes en détention et autres institutions fermées, dans le cadre de l’effort global visant à contenir la pandémie de Covid-19. Elle a souligné les risques importants si la pandémie se déclare dans des établissements pénitentiaires dont la population est très vulnérable. Elle a également appelé les gouvernements à «libérer toutes les personnes détenues sans motif légal adéquat, y compris les prisonniers politiques et les autres personnes détenues simplement pour avoir exprimé une opinion critique ou dissidente».

Dans les contacts bilatéraux que la Belgique entretient avec Bahreïn, tant au niveau administratif que politique, les droits humains sont systématiquement à l’ordre du jour.

Les conditions de détention, y compris l’accès aux soins de santé en détention, ont été abordées.

Ik deel uw bezorgdheid over de mensenrechtensituatie in Bahrein en ik volg de situatie van nabij op via de Belgische ambassade in Koeweit en mijn diensten in Brussel.

In de bilaterale contacten met Bahrein, zowel op administratief als op politiek niveau, maken mensenrechten systematisch deel uit van de agenda, zo ook tijdens mijn meest recente onderhoud met de Bahreinse minister van Buitenlandse Zaken in februari van dit jaar.

Binnen de Mensenrechtenraad van de Verenigde Naties hebben de EU en België in het verleden publiekelijk hun bezorgdheid geuit over de mensenrechtensituatie in Bahrein, meer bepaald inzake de onafhankelijkheid van het rechtssysteem en het recht op een eerlijk proces.

Tijdens de meest recente Universal Periodic Review (UPR) van Bahrein, heeft België de volledige uitvoering aanbevolen van de aanbevelingen van de onafhankelijke onderzoekscommissie van Bahrein.

Deze omvatten aanbevelingen omtrent onafhankelijk onderzoek naar arrestaties, de behandeling van personen die van hun vrijheid zijn beroofd, detentie en vervolging in verband met de vrijheid van meningsuiting, vrijheid van vreedzame vergadering en vrijheid van vereniging. Bovendien steunde Bahrein de aanbevelingen over de ratificatie van de belangrijkste mensenrechteninstrumenten, in het bijzonder het Facultatief Protocol bij het Verdrag tegen foltering, vermeld in resolutie nr. 7-142/2 van de Belgische Senaat.

Op het niveau van de Europese Unie bestaat er een jaarlijkse informele mensenrechtendialoog met Bahrein – de laatste dialoog vond plaats in februari 2021 met deelname van België. Verschillende onderwerpen werden aangekaart met Bahrein, waaronder willekeurige detentie en represailles. De EU en zijn lidstaten hebben hun bezorgdheid geuit over willekeurige detenties en vervolging en in kader van de uitoefening van de vrije meningsuiting, het recht op een eerlijk proces, de praktijk van foltering en straffeloosheid voor degenen die zich schuldig hebben gemaakt aan deze en andere mensenrechtenschendingen, evenals over de veroordeling tot de doodstraf zonder enige mogelijkheid van verhaal.

Zoals u weet is België een fervent voorstander van een wereldwijde afschaffing van de doodstraf. Wat Bahrein betreft, is de kwestie van de afschaffing van de doodstraf een van de prioriteiten van het Belgisch en Europees beleid en wordt systematisch aangekaart.

De situatie van gevangenen tijdens Covid-19 krijgt terecht de nodige aandacht. De hoge commissaris voor de Mensenrechten van de Verenigde Naties, Michelle Bachelet, heeft de regeringen opgeroepen om dringend maatregelen te nemen ter bescherming van de gezondheid en de veiligheid van mensen in detentie- en andere gesloten inrichtingen, als onderdeel van de algemene inspanningen om de Covid-19-pandemie in te dammen. Ze wees daarbij op de belangrijke risico’s als de pandemie uitbreekt in penitentiaire instellingen met een uiterst kwetsbare bevolking. Ze riep regeringen eveneens op om «iedereen vrijlaten die zonder voldoende rechtsgrond wordt vastgehouden, met inbegrip van politieke gevangenen en anderen die worden vastgehouden louter omdat zij hun kritische of afwijkende mening hebben geuit».

In de bilaterale contacten die België onderhoudt met Bahrein, zowel op administratief als op politiek niveau, maken mensenrechten systematisch deel uit van de agenda.

De omstandigheden van detentie, inclusief de toegang tot gezondheidszorg in detentie kwamen daarbij aan bod.