1-157

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Sénat de Belgique

Belgische Senaat

Annales parlementaires

Parlementaire handelingen

SÉANCE DU JEUDI 15 JANVIER 1998

VERGADERING VAN DONDERDAG 15 JANUARI 1998

(Vervolg-Suite)

DEMANDE D'EXPLICATIONS DE MME MILQUET AU SECRÉTAIRE D'ÉTAT À LA SÉCURITÉ ET SECRÉTAIRE D'ÉTAT À L'INTÉGRATION SOCIALE ET À L'ENVIRONNEMENT SUR « LA RESTRUCTURATION DU SERVICE 100 »

VRAAG OM UITLEG VAN MEVROUW MILQUET AAN DE STAATSSECRETARIS VOOR VEILIGHEID EN STAATSSECRETARIS VOOR MAATSCHAPPELIJKE INTEGRATIE EN LEEFMILIEU OVER « DE HERSTRUCTURERING VAN DE DIENST 100 »

M. le président. ­ L'ordre du jour appelle la demande d'explications de Mme Milquet au secrétaire d'État à la Sécurité et secrétaire d'État à l'Intégration sociale et à l'Environnement.

La parole est à Mme Milquet.

Mme Milquet (PSC). ­ Monsieur le président, le Conseil des ministres du 17 octobre a décidé la restructuration du service 100 de la province de Brabant, qui va être scindé en un service 100 du Brabant flamand, un service 100 du Brabant wallon et un service 100 de la Région bruxelloise.

D'ici à un an, le Brabant flamand possédera son propre service 100 à Louvain, ce qui signifie que les francophones de la périphérie devront s'adresser à ce service.

Je ne puis que m'inquiéter de cette scission pour tous les francophones de la périphérie.

Je tiens à cet égard à vous rappeler, monsieur le secrétaire d'État, que dans la Région de Bruxelles-Capitale, le nouvel accord linguistique relatif au cadre du service d'incendie et d'aide médicale urgente a fixé le cadre de ce service en ne tenant pas uniquement compte du seul critère du volume des affaires traitées, mais également de la qualité du service à rendre à tous les habitants bruxellois. L'application du critère du volume des affaires traitées aurait, en effet, été préjudiciable aux néerlandophones puisque seulement 12,5 % des appels sont en néerlandais.

Le gouvernement bruxellois a fixé le cadre du service d'incendie et d'aide médicale urgente sur la base d'une proportion de 70,52 francophones et 29,48 néerlandophones. Ces chiffres doivent permettre aux néerlandophones de recevoir, à l'instar des francophones, les secours ­ qui sont, par nature, urgents ­ dans leur langue.

Le gouvernement bruxellois a donc clairement pris en compte la qualité du service à rendre à la population. En sera-t-il de même en ce qui concerne le service 100 de la province du Brabant flamand ? S'agissant d'un service d'urgence, il est indispensable que les francophones puissent entrer en contact avec celui-ci dans leur langue. C'est d'ailleurs ce que prévoient les lois linguistiques, en vertu desquelles les services provinciaux doivent, dans leurs relations avec les particuliers habitant dans les communes périphériques, utiliser la langue de ceux-ci.

Le cadre du service 100 de la province du Brabant flamand sera-t-il établi de telle sorte qu'il y ait un certain nombre d'agents bilingues capables de répondre aux appels en français ? Il s'agit d'un problème non seulement linguistique, mais d'efficacité du service.

Tout le monde sait que l'incompréhension ou la mauvaise compréhension de l'appel peut conduire à un allongement des délais d'intervention et, par conséquent, à des interventions tardives. Lorsque la vie des personnes est en danger, on ne peut se permettre ni retards ni incompréhensions.

Monsieur le secrétaire d'État, je résumerai dès lors ma question de la manière suivante : les mesures prises à Bruxelles pour permettre aux néerlandophones de bénéficier d'un service 100 de qualité dans leur langue seront-elles également, comme l'imposent les lois linguistiques, prises pour le service 100 de la province du Brabant flamand afin que les francophones des communes à facilités bénéficient eux aussi d'un service d'urgence dans leur langue ?

De voorzitter. ­ Het woord is aan staatssecretaris Peeters.

De heer Peeters, staatssecretaris voor Veiligheid, toegevoegd aan de minister van Binnenlandse Zaken en staatssecretaris voor Maatschappelijke Integratie en Leefmilieu, toegevoegd aan de minister van Volksgezondheid. ­ Mijnheer de voorzitter, ik kan op de vraag van senator Milquet bevestigend antwoorden. Het personeel in alle 100-centra van het land is gemeentelijk personeel. Het heeft, net als het personeel van de brandweer, het statuut van gemeentelijk of stedelijk ambtenaar. Ook het personeel in de 100-centra te Leuven en te Waver zal dus gemeentelijk personeel zijn. Er zal worden op toegezien dat deze ambtenaren ten minste tweetalig zijn. In een gebied als Brussel vergt de efficiëntie van de dienst dat het personeel meerdere talen beheerst, zodat de hulpbehoevende bevolking in haar taal kan worden opgevangen. Ik zal erover waken dat het gemeentebestuur van Leuven de vereiste waarborgen biedt voor het beantwoorden van oproepen van niet-Nederlandstalige hulpzoekenden.

Deze situatie is niet uniek. In de 100-centrale van Luik is nu reeds een Duitstalige cel die de oproepen uit de Oostkantons behandelt. In de 100-centrale van Hasselt worden de oproepen van Franstalige inwoners van Voeren eveneens door tweetalig personeel beantwoord. In de 100-centrale van Brugge worden momenteel taalcursussen georganiseerd met het oog op de tweetaligheid van het personeel, dat ook oproepen uit Moeskroen correct moet kunnen behandelen. In Leuven en Waver zullen we op dezelfde wijze te werk gaan.

M. le président. ­ La parole est à Mme Milquet.

Mme Milquet (PSC). ­ Monsieur le président, je partage l'avis de M. le secrétaire d'État selon lequel il est indispensable de disposer de bilingues. Encore conviendrait-il d'avoir des bilingues réels, car les expressions spécifiques aux situations de détresse sont parfois difficiles à saisir et supposent une maîtrise parfaite de la seconde langue.

M. le président . ­ L'incident est clos.

Het incident is gesloten.