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M. François Bellot (MR). - Dès 2012, l'achat de tickets de train coûtera plus cher au guichet que si on les achète dans un distributeur automatique, par internet ou par téléphone portable.
Par ailleurs, l'arrivée de distributeurs de tickets se fera concomitamment à la fermeture complète ou partielle des guichets. En outre, la SNCB compte abolir la vente des billets dans les trains dès 2012.
N'y a-t-il pas danger pour qu'un certain nombre d'usagers soient refoulés par cette fermeture de guichets et le remplacement par des distributeurs automatiques ?
Que se passera-t-il si les distributeurs automatiques de tickets sont en panne dès l'instant où il sera impossible de s'acquitter de l'achat d'un billet dans un train ? Quelles procédures sont-elles envisagées ?
Sur la base de quels critères ces fermetures complètes ou partielles ont-elles été définies ? À quelles tâches sera affecté le personnel des guichets concernés par ces fermetures complètes ou partielles ?
Mme Inge Vervotte, ministre de la Fonction publique et des Entreprises publiques. - La SNCB a mené une réflexion à travers une étude sur la politique de distribution évoquant diverses pistes. À ce jour, aucune proposition de mise en oeuvre des résultats de cette étude n'a été déposée auprès du comité de direction et du conseil d'administration de la SNCB. Cette étude ou réflexion ne figure pas à l'agenda des organes de gestion concernés.
Les guichets ne seront pas fermés et il n'y aura pas de supplément à payer au guichet. En outre, les clients auront toujours la possibilité d'acheter les billets dans le train. Il n'est pas non plus question de fermer les gares ou les points d'arrêt. Il en sera ainsi tant que je serai ministre des Entreprises publiques.
La SNCB a effectivement réduit les heures d'ouverture des guichets d'un nombre limité de gares. Cette mesure relève de la compétence opérationnelle de la direction de la SNCB.
En revanche, la SNCB confirme qu'un appel d'offres a été lancé pour l'achat de nouveaux automates qui remplaceront les anciens ou seront installés dans des lieux qui n'en disposent pas ou peu. La SNCB entend ainsi améliorer son service à la clientèle par une mise à disposition plus large d'automates modernes offrant davantage de possibilités et de fonctionnalités accessibles au plus grand nombre.
M. François Bellot (MR). - Il est donc prévu d'utiliser les nouvelles technologies mais aucune décision n'a été prise ni aucun calendrier fixé concernant des obligations particulières.
Mme Inge Vervotte, ministre de la Fonction publique et des Entreprises publiques. - Une réflexion a été menée au sein du comité de direction de la SNCB. La presse l'a relayée en l'interprétant comme une décision du conseil d'administration. Mais rien n'est inscrit à l'agenda de ces instances.
Je déplore ce qui s'est passé. Dans une entreprise publique, on doit être toujours prêt à mener des réflexions, à évoluer, à faire preuve d'une certaine ouverture d'esprit. Mais les choses se compliquent lorsque ces réflexions sont publiées dans la presse.
Un appel d'offres a été lancé pour l'acquisition d'automates.
(La séance est levée à 14 h 40.)