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Mme Christiane Vienne (PS). - Les informations relayées par la presse font état d'un durcissement de la répression des manifestations en Iran, particulièrement depuis l'intervention des « Pasdaran », le corps d'élite militaire resté jusque là officiellement neutre. On s'attend donc soit à une résignation de la part des opposants, soit à une montée plus accrue encore de la violence. Cette crise est d'autant plus inquiétante qu'aucun organisme indépendant n'est autorisé à mener une mission d'observation sur place. Une enquête impartiale est pourtant indispensable pour réconcilier les deux camps et ramener la paix dans le pays.
Le 16 juin, le ministre a déclaré dans un communiqué de presse que, je cite, « une enquête est annoncée par les autorités en Iran ».
Disposez-vous de plus amples informations à ce sujet, monsieur le ministre, celles qui figurent dans la presse semblant particulièrement partiales ? Une enquête est-elle effectivement en cours ? Dans l'affirmative, qui en est chargé ?
M. Karel De Gucht, vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères. - Un nouveau comptage est intervenu pour 10% des voix. Le Conseil a constaté l'absence d'irrégularités importantes et a confirmé, lundi dernier, les résultats des élections.
Le Conseil serait en train de préparer un rapport sur les résultats et le nouveau comptage. Cependant, ce rapport ne contiendra probablement pas de nouvelles significatives.
M. Moussavi a demandé l'installation d'une sorte de « commission de vérité » indépendante, mais il est très improbable que les autorités donnent leur accord à ce sujet.
Mme Christiane Vienne (PS). - Je remercie le ministre de sa réponse, même si les nouvelles ne sont pas bonnes.