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Mme Christiane Vienne (PS). - Comme le montrent les derniers événements dont la police fédérale s'est fait l'écho aujourd'hui lors d'une conférence de presse, la période de fin d'année rend tout événement de foule très fragile face à des menaces terroristes. Nous l'avons vécu en décembre dernier avec une menace estimée très grave par l'OCAM, ce qui n'a pas été sans conséquences sur l'organisation des événements publics.
Quelles sont les suites réservées à ce dossier ouvert l'an dernier ?
Comment entendez-vous gérer les mêmes risques cette année ?
Les arrestations opérées hier, dont la presse semble dire qu'elles sont liées aux événements de l'année dernière, ont-elles un impact sur la manière dont vous allez traiter ce dossier ?
M. Patrick Dewael, vice-premier ministre et ministre de l'Intérieur. - Le dossier ayant entraîné une menace terroriste accrue à la fin de l'année dernière n'est toujours pas clôturé. Les arrestations de ce matin en sont la preuve par excellence. Nous pouvons nous féliciter des décisions prises par toutes les instances concernées tout au long de ce processus, ainsi que des résultats de ce matin.
Les informations sont récoltées et analysées en permanence par nos services de renseignement et de sécurité. En ce qui concerne l'évaluation des menaces terroristes, l'OCAM joue un rôle très important. Si des indices d'une augmentation du degré de la menace apparaissent, l'OCAM en informe immédiatement le centre de crise qui prend les mesures adaptées.
Comme il est habituel qu'à l'occasion des fêtes de fin d'année, de nombreuses personnes se trouvent au même endroit, le centre de crise a demandé aux divers services de renseignement et de sécurité une analyse spécifique de la menace. Traditionnellement, les services de police font preuve d'une vigilance renforcée, notamment en fonction de la criminalité et, plus particulièrement, des voleurs à la tire.