(Fr.): Question posée en français - (N.): Question posée en néerlandais
Il y a plus de cinq ans, un forcené, armé d'un fusil à pompe et d'une machette, était parvenu sans aucune difficulté à entrer dans la Cité administrative de Charleroi après avoir préalablement pris le soin de bouter le feu à sa voiture chargée d'un dispositif explosif artisanal constitué de bouteilles de gaz, de bacs de clous et de vis, ayant pour but de semer la mort et la désolation dans un rayon de 50 mètres.
Une fois dans la tour, l'individu avait tiré, à plusieurs reprises, occasionnant de nombreux dégâts et blessant grièvement quatre personnes. Après plusieurs heures d'attente et d'angoisse, la police réussit à maîtriser le forcené.
Malgré le caractère exceptionnel de ce genre de situation, il semble que les mesures prises afin d'assurer la sécurité des agents travaillant au sein d'un service public seraient loin d'être optimales.
Il me revient que de nombreuses implantations ne disposeraient d'aucun contrôle d'accès ni d'alarme contre l'intrusion. Il n'est pour conséquence pas rare de voir déambuler des personnes étrangères aux services au sein des bâtiments sans compter les cambriolages perpétrés en dehors des heures de travail.
À cet égard, pourriez-vous me confirmer la situation ? Pourriez-vous également me communiquer le nombre de cambriolages dont a été victime votre département au cours des années 2004, 2005 et 2006 ?
Je souhaiterais également savoir quelles mesures ont été prises afin d'assurer la sécurité de vos agents dans les diverses localisations du département. N'estimez-vous pas opportun de renforcer le contrôle des accès ? Si oui, comment ? Si non, pourquoi ?
En outre, n'estimez-vous pas opportun d'équiper l'ensemble des bâtiments occupés par votre département d'un système d'alarme lorsque ceux-ci sont laissés la nuit et le week-end sans surveillance ? En d'autres termes, pourriez-vous m'indiquer si l'ensemble des bâtiments de votre département dispose d'un niveau de sécurité optimale ? Dans la négative, quelles initiatives ont été prises afin d'y remédier ?
Réponse : Le Service public fédéral Chancellerie du premier ministre n'a pas été victime de cambriolages.
Notre bâtiment est doté d'un système de contrôle d'accès et de surveillance vidéo. Il est également surveillé en permanence par les concierges et par la police fédérale.
Pour le reste, il ne me semble pas opportun, pour des raisons de sécurité évidentes, de rendre public le détail des mesures qui ont été prises et/ou qui seront prises dans un bâtiment où loge le premier ministre et où se réunit régulièrement l'ensemble du gouvernement.