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Mme la présidente. - Mes chers collègues, nous allons tous partir en campagne, nous le sommes déjà ! Comme présidente, je voudrais vous dire : que le meilleur gagne ! Que notre Assemblée ait de bons porte-parole, partout dans le pays !
Le démocratie représentative est une belle mécanique, et vous en êtes les chevilles ouvrières.
Je vous remercie de m'avoir fait confiance et de m'avoir donné le plus beau mandat que j'aie pu exercer.
En votre nom à tous, je remercie également le greffier et toute l'administration du Sénat pour le travail de qualité qu'ils ont effectué au long de ces années.
J'adresse également des remerciements aux représentants de la presse pour leur regard critique et fidèle.
(Applaudissements)
Mevrouw Sabine de Bethune (CD&V). - Namens onze fractie, maar ik denk ook namens alle collega's wil ik u bedanken, mevrouw de voorzitter, voor de inspanningen die u voor de Senaat hebt gedaan en voor de dynamiek die u daarbij aan de dag hebt gelegd. Ik betreur alleen dat u bij de meerderheid niet voldoende steun hebt gevonden om voldoende respect af te dwingen voor de Senaat. Eigenlijk is het paradoxaal dat de instelling die over de meeste legitimiteit beschikt - de helft van onze leden zijn verkozen door het grootst mogelijke aantal kiezers - zo weinig politiek gezag heeft kunnen afdwingen bij de regering.
Ik wil ook onze dank zeggen aan de diensten, aan alle personeelsleden voor de goede dienstverlening. Ik wens iedereen een herbronnende rustperiode toe.
Alle collega's wens ik in deze verkiezingscampagne op persoonlijk vlak een inspirerende periode toe, in een goede dialoog met de mensen. De kiezers zullen ons werk evalueren.
(Applaudissements)
Mevrouw Myriam Vanlerberghe (SP.A-SPIRIT). - Om te beginnen wil ik alle mensen danken die hebben meegeholpen om de Senaat een hele legislatuur te laten draaien. Het gaat over heel veel medewerkers, die zowel in als buiten het halfrond hebben gewerkt, soms in de schaduw, soms zelfs in het donker en op nachtelijke uren. We danken iedereen voor de inzet en toewijding.
U, mevrouw de voorzitter, wil ik specifiek danken voor uw enorme inzet. Soms maakte u mensen wakker of hield u ze wakker, maar de enorme inzet van het voorzitterschap was in elk geval een zeer grote troef. Voor- en tegenstanders van alles wat u hier hebt georganiseerd, moeten toegeven dat dit in het voordeel was van de Senaat.
(Applaudissements)
De heer Paul Wille (VLD). - Om te beginnen wil ik u, mevrouw de voorzitter, danken voor uw deskundige leiding. Ik dank ook alle collega's, van meerderheid en oppositie, voor de paar jaar die we samen hebben doorgebracht.
Over de Senaat bestaan er drie soorten oordelen. Er is het oordeel van de media en daar zeg ik niets over. De gedachten zijn vrij. Ik zie het oordeel van onze buren, de Kamer van Volksvertegenwoordigers, altijd ongenuanceerd negatief. Eigenlijk nemen ze al een voorschotje op wat ze wel zouden willen. Ik antwoord dan altijd dat er sprake is van een hervorming van Kamer en Senaat en in geen geval van een afschaffing van onze instelling. Dat standpunt vormde ook altijd de basis voor ons werk in de Senaat als VLD-fractie. We hebben in die vier jaar met prachtige mensen mogen samenwerken, onder het personeel en onder de vele jonge medewerkers die we tewerkstellen. Samen met alle bezoekers van de Senaat zijn zij de beste ambassadeurs en de laatste groep van beoordelaars die kunnen zeggen dat deze instelling een huis van stijl is, met verkozenen van enige rang en stand. In de toekomst komt het erop aan dat al degenen die gisteren begonnen zijn met nadenken over de hervorming van de Senaat, ook de dag na de verkiezingen bereid zijn die hervorming in de praktijk om te zetten.
(Applaudissements)
M. Christian Brotcorne (CDH). - Je m'associe aux félicitations pour le travail réalisé durant cette législature.
Pour ma part, j'ai appris beaucoup et j'ai apprécié le rôle des sénateurs de communauté qui ont fait le lien avec les entités fédérées. Nous parlons souvent, mais sans résultat concret, de l'évolution du rôle du Sénat, rôle que le Sénat ne doit pas perdre. Toutefois, il doit aussi ajouter d'autres cordes à son arc.
Si le gouvernement l'avait voulu, nous aurions pu progresser dans la réforme de notre assemblée ; on peut donc regretter qu'il n'ait pas toujours estimé à sa juste valeur le rôle du Sénat.
Heureusement, madame la présidente, vous avez été présente pour le rappeler et vous avez été à la hauteur. Même si à une période, nous avons quelque peu douté de vous, vous avez pu largement démontrer que vous aviez toutes les capacités pour assumer la présidence qui vous avait été confiée. Je voudrais souligner la place particulière que vous avez toujours réservée à l'opposition. Dans une assemblée démocratique, la voix et le rôle de l'opposition sont essentiels ; le jeu démocratique ne se joue pas sans elle, et vous l'avez bien compris.
Je vous remercie au nom de tout mon groupe, comme je remercie l'ensemble du personnel, du greffe, des traducteurs, des huissiers toujours gentiment à notre disposition et, évidemment, Belga.
(Applaudissements)
Mme Christine Defraigne (MR). - Une fin de législature, c'est la fin d'une étape, le début d'autre chose. Je suis quelqu'un de sensible et cela me laisse une impression curieuse, en demi-teinte.
Ces au-revoir ne sont pas des adieux, mais ils me rendent quelque peu nostalgique. C'est un peu comme une famille qui se sépare aujourd'hui.
Certains imaginent le Sénat comme des eaux dormantes. Pourtant, dans les profondeurs de ces eaux ont pris parfois naissance des tsunamis. Nos réunions ont été animées. Une assemblée parlementaire, c'est la rencontre de personnalités fortes. À titre personnel, j'ai beaucoup appris de la vie parlementaire mais aussi de la confrontation des caractères des uns et des autres avec lesquels il faut pouvoir s'accommoder.
Au-delà, tout mon groupe partage un sentiment de satisfaction d'avoir pu beaucoup travailler tout au long de ces quatre années, en dehors de la pression, pour faire aboutir des projets de fond.
Nous avons confiance dans l'avenir de cette assemblée inscrite dans l'Histoire et qui continuera de l'être.
Je voudrais m'associer au nom de mon groupe à tous les remerciements adressés à nos collègues, à vous, madame la présidente, et au personnel du Sénat qui a toujours travaillé sans faille à la tâche ingrate qui consiste à mettre de l'ordre dans tous nos propos dont l'expression est parfois chaotique.
Je souhaite aux uns et aux autres une excellente campagne et à ceux qui ne seront pas en campagne, de jouir d'un printemps qui s'annonce météorologiquement chaud.
(Applaudissements)
Mme Isabelle Durant (ECOLO). - Madame la présidente, vous avez été une présidente turbulente, et je pense que mon avis est partagé par de nombreuses personnes des services. Mais comme l'heure est aux remerciements, même si nous n'avons pas toujours été d'accord sur tout, je vous remercie du travail accompli. Je pense que, finalement, le Sénat a eu de la chance de vous avoir comme présidente.
Je voudrais aussi signaler, à l'instar de M. Brotcorne, que même si cela n'a pas toujours été le cas au début, nous nous sommes sentis respectés en tant que petit parti de l'opposition. Nous avons pu prendre notre place dans le travail accompli, et je vous en remercie, de même que l'ensemble des collègues.
Je remercie également tout le personnel de l'ombre qui travaille avec disponibilité et efficacité au fil des mois et des années. Je lui souhaite un bon repos.
(Applaudissements)
Mme la présidente. - J'aimerais également souhaiter un bon repos aux questeurs. Je remercie Mme Leduc, M. Van Nieuwkerke et Mme Crombé-Berton.
(Applaudissements)
M. Philippe Mahoux (PS). - Je voudrais remercier la presse qui a parfois bien du mérite lorsqu'elle suit nos travaux. Je remercie aussi l'ensemble du personnel, quel que soit l'étage où il se trouve. Nous voyons certaines personnes presque tous les jours, et d'autres beaucoup plus rarement. Si ce n'est pas la fonction qui grandit mais la manière de la remplir, je pense que le personnel du Sénat se grandit quotidiennement.
(Applaudissements)
M. Hervé Jamar, secrétaire d'État à la Modernisation des finances et à la Lutte contre la fraude fiscale, adjoint au ministre des Finances. - Vous aurez remarqué que le gouvernement a été très sage ce matin et qu'il a écouté religieusement tout ce qui s'est dit. En ma qualité de membre du gouvernement et, comme le rappelle M. Vandenberghe, de secrétaire d'État, je me permettrai de remercier personnellement l'ensemble des membres du Bureau.
Je remercie également l'ensemble des sénateurs. Les secrétaires d'État ont en effet répondu à de nombreuses questions, avec plus ou moins de bonheur. (Protestations sur les bancs du CD&V et du CDH)
Je crois qu'il faut voir la réalité en face. C'est sans doute un système qu'il y a lieu de revoir. Je suis tout à fait objectif et je le dis à titre personnel.
Je remercie les services de traduction, les services généraux. Nous n'avons effectivement qu'à nous louer du travail qui a été réalisé.
J'ai siégé à de multiples reprises en commission des Finances du Sénat, et je peux dire que nous avons fait un excellent travail. Je pense que les quelques mots négatifs qui ont été prononcés ne se justifiaient pas. Je veux en tout cas féliciter tous les sénateurs et souhaiter à ceux qui ont la chance de mener une campagne de bien la faire, dans un esprit constructif et de dialogue. Nous nous reverrons peut-être dans quelques mois dans cette assemblée, ou ailleurs, dans de bonnes circonstances, j'espère.
-Le Sénat s'ajourne jusqu'à convocation ultérieure.
(La séance est levée à 12 h 40.)