(Fr.): Question posée en français - (N.): Question posée en néerlandais
La narcolepsie, ce syndrome d'endormissement aussi bref qu'irrépressible, et l'hypersomnie entrent dans la catégorie des handicaps invisibles.
Il s'agit de maladies rares dont l'effet incapacitant, difficile à gérer pour ceux qui les méconnaissent, peut provoquer de graves accidents de travail.
Elles invalident en outre les personnes atteintes dans leur vie quotidienne et affectent leur insertion ou leur progression professionnelles.
Le risque dans la conduite automobile est d'ailleurs tel que l'Ordre des médecins recommande de prévenir le procureur du Roi de situations où le malade est susceptible de provoquer un accident de voiture.
Ces affections sont d'autant plus pénibles à supporter qu'elles restent souvent incomprises de l'entourage et du grand public, au point d'entraîner des conséquences dépressives sérieuses.
En raison du peu d'informations sur le sujet, beaucoup de malades sont mal diagnostiqués, voire parfois au bout de plusieurs années d'un parcours médical astreignant.
Pour éviter les accès de sommeil erratiques, il est certes recommandé de ménager des périodes de siestes préventives diurnes. Il existe aussi des traitements médicamenteux visant à stimuler le système nerveux central. Mais il y a encore peu d'efforts coordonnés.
Pouvez-vous me dire ce qui a déjà été fait dans le traitement de ces affections, combinant le préventif et le curatif ? Estimez-vous qu'il serait utile de réaliser une brochure d'information ?
A-t-on fait une évaluation des risques associés à ces handicaps invisibles ?
Quelles recommandations convient-il d'adresser aux employeurs pour l'aménagement de lieux de repos adaptés, comme il en existe dans d'autres pays ?