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Belgische Senaat

Handelingen

DONDERDAG 26 JANUARI 2006 - NAMIDDAGVERGADERING

(Vervolg)

Mondelinge vraag van mevrouw Joëlle Kapompolé aan de staatssecretaris voor Duurzame Ontwikkeling en Sociale Economie over «het onderzoek van de ULB en de KULeuven inzake de duurzame ontwikkeling» (nr. 3-965)

De voorzitter. - De heer Bruno Tuybens, staatssecretaris voor Overheidsbedrijven, toegevoegd aan de minister van Begroting en Consumentenzaken antwoordt.

Mme Joëlle Kapompolé (PS). - En octobre 2005, une enquête de l'ULB et de la KULeuven, menée sous l'égide du Conseil fédéral du développement durable, concluait que les entreprises belges estiment prendre suffisamment leurs responsabilités en matière de développement durable.

Cet avis n'est pas partagé par les leaders d'opinion belges, à savoir les politiques, les rédacteurs en chef, les chefs d'entreprise, les dirigeants des syndicats et des ONG pour qui les entreprises sont - je cite - « les cancres du développement durable ».

Il ressort de l'enquête que l'entreprise est l'acteur qui assume le moins ses responsabilités en matière de développement durable. Toutefois, même si tout le monde n'est pas satisfait du terme et des interprétations différentes qu'il suscite, il existe un large consensus sur l'importance et la nécessité du développement durable. Que pensez-vous des résultats de cette enquête ?

Il semble également que les personnes consultées n'aient qu'une connaissance limitée de la politique de développement durable et des institutions qui en sont chargées. Comment comptez-vous remédier à ce problème ?

M. Bruno Tuybens, secrétaire d'État aux Entreprises publiques, adjoint à la ministre du Budget et de la Protection de la Consommation. - L'enquête montre que la sensibilisation en matière de développement durable est plus que jamais nécessaire. Le niveau de connaissance en la matière est différent selon le type de public mais s'avère de toute façon insuffisant.

L'étude permet uniquement de comparer les tendances très générales à celles de l'enquête réalisée précédemment. Lors de la prochaine enquête, nous veillerons à ce qu'un volet quantitatif basé sur des quotas de représentativité soit ajouté à cet instrument déjà très intéressant. Cela nous permettra, notamment, de mieux comparer les niveaux de connaissance des différentes catégories de personnes.

Notre politique est centrée sur le renforcement du développement durable via l'appui des différentes organisations, d'un soutien financier des projets concrets sur le terrain et d'un volet « sensibilisation et information ».

Nous avons constaté avec satisfaction que les jeunes sont particulièrement sensibles au développement durable. Toutefois, nous continuerons à concentrer nos efforts sur ce public cible. Un appel à projets, organisé dans le cadre de la Fondation Roi Baudouin, a été lancé pour la première fois en 2005 à l'intention, notamment, des associations locales, des mouvements de jeunesse et des maisons de jeunes. Un deuxième appel vient d'être lancé.

L'enquête montre que de nombreuses personnes reconnaissent qu'elles peuvent faire davantage en faveur du développement durable. Il convient toutefois d'encourager un changement de comportement radical dans ce domaine grâce à des opérations de sensibilisation.

En ce qui concerne le monde politique, chaque niveau de pouvoir doit participer au développement durable, le travail considérable réalisé dans le cadre de la stratégie nationale contribuant à améliorer la collaboration entre les différents niveaux de pouvoir.

L'adoption, par les pouvoirs publics, d'une vision à long terme commune est un volet important de cette stratégie.

Diverses activités contribuent à faire connaître la politique de développement durable et les institutions qui en sont chargées. Un site portail dédié au développement durable a ainsi vu le jour au mois d'octobre 2005. Il présente le paysage institutionnel du développement durable, l'activité politique dans le domaine, etc.

Le gouvernement a un rôle d'exemple à jouer en la matière. Nous sommes en train de nous doter de plusieurs instruments destinés à mieux intégrer le développement durable dans la politique fédérale.

Mme Joëlle Kapompolé (PS). - Que pense M. le secrétaire d'État de l'interaction entre le monde de l'entreprise et le développement durable ? Que faut-il entendre par « quotas de représentativité » ?

M. Bruno Tuybens, secrétaire d'État aux Entreprises publiques, adjoint à la ministre du Budget et de la Protection de la consommation. - Je transmettrai ces questions complémentaires à Mme la secrétaire d'État au Développement durable.