3-82 | 3-82 |
De voorzitter. - De heer Armand De Decker, minister van Ontwikkelingssamenwerking, antwoordt namens de heer Karel De Gucht, minister van Buitenlandse Zaken.
Mme Clotilde Nyssens (CDH). - J'avais posé cette question il y a quelques années, au moment de la fermeture de l'ambassade belge de Sarajevo. Cette décision avait étonné les personnes employées sur place par des ONG et celles qui travaillaient en relation avec des autorités publiques européennes.
Ces derniers temps, j'ai été recontactée par des gens de terrain travaillant sur place et qui insistent sur la nécessité de rouvrir l'ambassade. Apparemment, cette réouverture ne serait pas impossible et le ministre y songerait. Je voudrais donc savoir si cet espoir pourrait être concrétisé.
M. Armand De Decker, ministre de la Coopération au développement. - Je vous donne lecture de la réponse du ministre des Affaires étrangères qui a dû quitter Bruxelles ce midi pour se rendre à Rome.
La fermeture de notre poste de Sarajevo a été une conséquence de la réévaluation de notre réseau de postes en fonction des moyens financiers et personnels.
Pour le moment, l'ambassade belge compétente se trouve à Vienne. Celle-ci se charge également de Sarajevo, des diplomates belges de Vienne se déplaçant régulièrement à Sarajevo pour assurer le suivi des dossiers.
Par ailleurs, à Sarajevo, la Belgique est représentée par un consul honoraire qui semble collaborer très étroitement et avec succès avec notre ambassade à Vienne. Nous sommes donc représentés sur place en permanence par ce consul honoraire.
L'objectif futur est qu'un diplomate professionnel belge prenne place à Sarajevo selon des modalités qui sont encore à examiner par le département des Affaires étrangères. Une réflexion est actuellement en cours au ministère des Affaires étrangères sur la manière la plus opportune d'assurer la meilleure représentation possible à l'étranger, le cas échéant en partenariat avec l'une ou l'autre ambassade européenne. Il peut arriver qu'un de nos voisins ne soit pas représenté dans un pays et que nous le soyons, ou l'inverse.
Le département est donc à la recherche de la réponse la plus adéquate à cette question. Nous sommes très conscients de l'importance politique et symbolique de notre présence là-bas. Nous devons en même temps rester attentifs à l'effort de soutien à la reconstruction de ce pays ainsi qu'à son évolution démocratique.