3-66 | 3-66 |
Mme Christine Defraigne (MR). - La presse a récemment fait état des craintes de la Société régionale wallonne des transports relatives à l'inertie du chantier de la place triangulaire de la nouvelle gare TGV de Liège. En fait, c'est une sonnette d'alarme qui a été tirée. La SNCB devrait normalement prendre en charge 48% des apports nécessaires à la réalisation de cette place - la SRWT s'est engagée à concurrence de 19% - mais rechigne à s'exécuter.
Cette attitude pourrait avoir des conséquences financières en cascade conduisant à la mort du chantier puisque l'obtention de 12,5 millions d'euros des fonds européens qui doivent être engagés avant la fin 2005 et dépensés avant fin 2007 est tributaire de cette participation Il est donc indispensable que les dernières procédures d'expropriation nécessaires à la réalisation de cette place commencent et aboutissent rapidement afin de se conformer à ce timing serré.
Le blocage de la SNCB constitue en outre une menace pour les subsides déjà accordés par le Fonds européen de développement régional.
Le ministre est-il au courant de ce blocage ?
Une solution est-elle en passe d'être trouvée ? Il est urgent de remédier à la situation. À défaut, les conséquences seraient catastrophiques pour la ville de Liège et pourraient hypothéquer les travaux déjà réalisés.
M. Johan Vande Lanotte, vice-premier ministre et ministre du Budget et des Entreprises publiques. - La SNCB me fait savoir qu'elle ne s'est pas fermement engagée à prendre en charge 48% des apports nécessaires à la réalisation de la place de la nouvelle gare TGV de Liège.
La SNCB a consenti un effort important en procédant à certaines expropriations pour libérer une superficie de 5.800 m². Cette opération, qui lui a coûté 2,085 millions d'euros, est destinée à aménager l'espace public face à l'entrée principale de la nouvelle gare des Guillemins.
Pour le surplus, la SNCB me signale qu'elle est régulièrement en contact avec la ville de Liège et la SRWT à propos de ce chantier. Elle estime même que les difficultés évoquées par la presse pourraient être aplanies prochainement.
Mme Christine Defraigne (MR). - Qui dit vrai ? Qui dit faux ? Ce n'est pas clair ! Le ministre indique que la SNCB nie s'être engagée à concurrence de 48%. Le point de vue des autres partenaires est tout autre. Les contacts me paraissent jusqu'à présent stériles. Je serais donc heureuse d'apprendre qu'une solution a été dégagée dans les prochaines semaines.