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De heer Jean-Marie Dedecker (VLD). - Het leger voert sinds enige jaren een PR-offensief en ik juich dat toe.
Tegenwoordig kunnen burgers gebruik maken van legerinfrastructuur om bepaalde dromen waar te maken. Ze kunnen klimmen in Marche-les-Dames of duikles nemen bij de marine. Bij hun aanvraag dient dan wel een motivatie te worden gevoegd waaruit het belang voor het leger blijkt.
Via mijn contacten in het sportmilieu aan de kust vernam ik dat de Cyana-duikclub uit Nijvel de toestemming heeft gekregen om op 12 mei op de mijnenveger M924 Primula met de marine mee te trainen, te varen en te duiken, onder meer naar wrakken. Mijn inziens houdt dat een extra risico in bij de beoefening van die sport.
Kan de minister aantonen dat het doel, namelijk verstevigen van de band Defensie-natie, hier wordt bereikt? De marine organiseert rondvaarten en andere bezoeken op uitnodiging van bepaalde steden of instellingen van openbaar nut die feestvieren, maar doet dat nooit voor privé-clubs. De Cyana-duikclub is nochtans een privé-club.
Hoe worden de bijdragen betaald die aan burgers en verenigingen worden gevraagd om gebruik te kunnen maken van legerinfrastructuur? Welke bijdrage werd in dit concrete geval gevraagd?
Om genoemde mijnenveger een dag in te zetten moeten er 33 bemanningsleden worden gemobiliseerd en 7000 euro aan wedden worden uitbetaald. Werden die kosten de club aangerekend? Wegen de materiële voordelen op tegen de onvermijdelijke kosten voor Defensie?
Worden de nodige voorzieningen getroffen om passend te kunnen optreden als er een ongeval gebeurt? Het duiken naar wrakken in de Noordzee is een bijzonder riskante onderneming. Voldoen de duikers aan de medische vereisten? Is er aan boord een decompressiekamer en een hyperbarist? Hoe zit het met de verzekering van de deelnemers?
Ik zou vooral graag vernemen of dergelijke activiteiten ook openstaan voor andere duikverenigingen. Hoe heeft de vereniging in kwestie het belang voor defensie gemotiveerd?
M. André Flahaut, ministre de la Défense. - Vous savez que nous menons une politique d'ouverture du département de la Défense vers l'extérieur. Nous avons ainsi décidé à plusieurs reprises d'ouvrir au maximum ce département en mettant à la disposition de la population civile des infrastructures sportives ou autres, du matériel et du personnel. Toute la réforme repose sur la philosophie selon laquelle, lorsque la Défense n'utilise pas son personnel, ses infrastructures et son matériel pour des opérations militaires ou pour la préparation de celles-ci, il convient de mettre le plus possible ce personnel, ces infrastructures et ce matériel à la disposition de la société civile, que ce soit à l'intérieur ou à l'extérieur du pays, dans un souci de solidarité. C'est pourquoi, lorsque des avions partent et qu'il reste de la place dans leurs soutes, on y charge du matériel humanitaire. C'est pourquoi nous transportons le personnel d'autres départements ou d'organisations non gouvernementales. C'est pourquoi une série impressionnante de conventions ont été passées partout en Belgique avec des clubs sportifs de toutes les disciplines pour permettre l'utilisation de ces infrastructures.
Chaque dossier qui concerne ainsi le lien entre l'armée et la Nation ou encore entre la jeunesse et l'armée, fait l'objet d'une demande. Celle-ci est traitée par l'administration qui reçoit les avis de la hiérarchie, et aboutit sur mon bureau. Je donne alors mon accord ou j'émets un refus. Toutefois, en général, je suis les avis favorables de la hiérarchie.
En ce qui concerne le cas particulier, il n'est nullement question d'une utilisation d'un navire spécial pour cette activité. Cette dernière est prévue dans le programme des opérations. C'est la raison pour laquelle le commandant de la section Opération et Entraînement a rendu un avis favorable. Les navires doivent en effet naviguer. Sans cela, les équipages risquent de perdre le profit de leurs entraînements. Par exemple, les plongeurs perdront une certaine expérience s'ils ne peuvent pas plonger de temps à autre en mer. La mission en question était donc prévue au programme et elle n'a pas engendré un coût supplémentaire pour le département de la défense. Des places étaient encore libres à bord. Il était donc possible de répondre favorablement à une demande formulée par un club de nageurs professionnels. Pour la petite histoire, ils n'ont même pas pu plonger car le temps ne le permettait pas. Ils ont pris en charge les consommations à bord. Des dispositions avaient été prises pour la sécurité en cas de plongée mais elles valent également pour l'ensemble du personnel militaire lorsqu'il effectue ses plongées. Elles visent notamment l'utilisation d'un bac de décompression ou la présence d'un médecin.
Afin que l'information soit la plus complète et la plus correcte possible, je dispose de la réponse à une question parlementaire relative au sponsoring assuré par le département de la défense au profit de l'ensemble des clubs. Dans toutes les disciplines sportives, il existe un sponsoring sous la forme d'équipements offerts pendant trois ans. Je dispose aussi de la réponse à la question parlementaire relative à toutes les concessions données, dans tous les domaines militaires belges, aux clubs sportifs. J'ai enfin amené le règlement relatif aux sportifs de haut niveau au sein du département de la Défense. Je peux même vous dire que Cédric Taymans qui est en train de passer les dernières épreuves pour se rendre aux Jeux Olympiques, est intéressé par ce statut de sportif de haut niveau au sein de mon département.
De heer Jean-Marie Dedecker (VLD). - Mijnheer de minister, u mag een aanvraag van mijn duikclub verwachten.