(Fr.): Question posée en français - (N.): Question posée en néerlandais
Un arrêté royal pris sous la précédente législature permet de prolonger la durée de validité d'une prescription pour la pilule contraceptive.
Cette durée peut être prolongée à trois reprises, de manière que la femme ne doive se faire examiner qu'une fois par an par son médecin de famille ou par son gynécologue.
Cette mesure est toutefois source de confusion. Pour la délivrance de la deuxième, de la troisième et de la quatrième boîte de pilules anticonceptionnelles, rien n'est prévu dans le régime de remboursement. Aucun remboursement n'est donc possible.
L'honorable ministre envisage-t-il d'adapter le régime de remboursement ?
Que faut-il entendre par la phrase « ... une attention prioritaire sera réservée (...) à l'élargissement des prestations de soins remboursées (par exemple de la pilule contraceptive pour les jeunes) » qui figure dans l'accord de gouvernement ?
Réponse : En réponse à la question de l'honorable membre, je peux vous dire ce qui suit.
1. Ce dossier a été traité par mon prédécesseur, Frank Vandenbroucke, ministre des Affaires sociales, qui a décidé de ne pas modifier les dispositions en la matière. Mais le problème peut éventuellement être abordé dans le cadre des dialogues santé.
2. Parce que la majorité des producteurs ne demandent pas que les moyens contraceptifs fassent l'objet d'un remboursement, j'ai voulu prendre une mesure particulière pour le groupe cible des jeunes.
L'objectif est qu'à partir du 1er avril 2004, toute jeune femme jusqu'à l'âge de 20 ans bénéficiera chez le pharmacien d'une réduction de 3 euros par mois pour le contraceptif prescrit, quel que soit le moyen de contraception qu'elle choisit.