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De voorzitter. - De heer Johan Vande Lanotte, vice-eerste minister en minister van Begroting en Overheidsbedrijven, antwoordt namens de heer Guy Verhofstadt, eerste minister.
M. Jean-François Istasse (PS). - Tous les démocrates de cette assemblée sont attachés aux valeurs qui entourent les commémorations du 11 novembre, jour de l'armistice de la guerre 14-18.
Cette année-ci, la presse a souligné le fait, bien naturel, qu'il n'y a plus de survivants de la Grande Guerre parmi les participants aux nombreuses cérémonies patriotiques qui se seront déroulées partout dans notre pays mais aussi le fait que les rangs des combattants de 40-45 s'amenuisent, pour une raison tout aussi naturelle.
Cela me conduit à vous faire part d'une proposition émise par le bourgmestre de la ville de Verviers où je me trouvais précisément pour ces commémorations. L'idée est la suivante : ne pourrait-on songer à élargir la commémoration de la journée du 11 novembre au souvenir de tous les combattants belges tombés pour nos valeurs démocratiques fondamentales comme, par exemple, les droits de l'homme ? Cela permettrait de commémorer le sacrifice des Belges tombés non seulement au champ d'honneur en 14-18 et en 40-45, mais aussi, plus récemment, lors des interventions belges de maintien ou de restauration de la paix à l'étranger sous le drapeau des Nations unies et d'y associer les familles touchées par ces disparitions.
Nous pourrions ainsi dédier la journée de congé du 11 novembre aux défenseurs de nos libertés fondamentales en nous s'inspirant, par exemple, du modèle américain du Memorial Day.
M. Johan Vande Lanotte, vice-premier ministre et ministre du Budget et des Entreprises publiques. - Dans les faits, la commémoration du 11 novembre a déjà pris un sens plus large. Le texte des invitations envoyées par le service du protocole du ministère de l'Intérieur ne se limite plus à la commémoration de la Première Guerre mondiale.
L'objet de la journée du 11 novembre, qui a toujours été une commémoration de la fin de la guerre et donc du retour de la liberté et de la paix dans notre pays, pourrait parfaitement s'élargir de manière à en faire une journée célébrant la paix. Il ne me semble pas nécessaire de mener une discussion politique sur cette question. Je transmettrai personnellement au premier ministre cette suggestion d'élargir, y compris dans la dénomination, l'objet des célébrations du 11 novembre.