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Mevrouw Erika Thijs (CD&V). - In het kader van de Copernicushervorming besliste de regering het vakantiegeld voor de federale ambtenaren te verhogen tot 92 procent van een bruto maandwedde. Door de koppeling van de weddenschalen van de militairen aan deze van de federale ambtenaren, zou deze verhoging ook van toepassing zijn op het vakantiegeld van de militairen. Maar de minister van Landsverdediging ontzegt dit wettelijk recht aan de militairen en hun gezinnen. Door het verschil in het vakantiegeld van de federale ambtenaren bij te passen met een `moderniseringspremie' meent hij dit recht voor de militairen te kunnen omzeilen. Een handig achterpoortje, vindt de CD&V-fractie, en mogelijk ook een staaltje van Nieuwe Politieke Cultuur.
De onderhandelingen tussen de minister en de vakbondsafgevaardigden op 22 mei draaiden uiteindelijk op niets uit omdat de minister blijkbaar niet voldoende geld heeft. Misschien moet hij eens aankloppen bij de minister van Begroting om aan wat meer geld te geraken zodat hij aan de militairen die vandaag in Brussel betogen, hun verhoogd vakantiegeld kan geven.
Wat ik niet begrijp is dat de minister wel geld heeft om een rekruteringspremie van 12.500 euro en een premie voor wederindiensttredingen toe te kennen. Dit is duidelijk een kortetermijnvisie en getuigt niet van erkenning en waardering van mensen die reeds jaren trouw hun functie vervullen, zoals ikzelf bij militaire missies heb kunnen vaststellen. De minister kan misschien wat jaloers zijn op zijn collega van Binnenlandse Zaken, omdat die toch al veel meer geld krijgt voor zijn politiehervorming en allerlei andere initiatieven. Misschien moet de minister van Defensie wat harder op tafel kloppen om wat meer financiële marge af te dwingen.
Wat vindt de minister van de eisen van de militairen? Welke initiatieven denkt hij te nemen om het militair personeel met jaren dienst voldoende te motiveren en te erkennen? Hoe staat hij tegenover het voorstel van minister Van den Bossche om in 2003 het vakantiegeld voor vrijwilligers op te trekken tot 80 procent en in 2004 tot 92 procent en dat van de onderofficieren in 2004 tot 80 procent en in 2005 tot 92 procent? Is dit een officieel regeringsstandpunt of alleen maar een van de vele hersenspinsels van minister Van den Bossche? Wat zijn de financiële implicaties voor het budget? Wanneer zal de maatregel uitgevoerd worden?
M. André Flahaut, ministre de la Défense. - Le département de la Défense est un département un peu particulier en ce sens qu'il n'est pas concerné par la réforme Copernic et que les négociations se déroulent en son sein, à leur propre rythme, mais, je m'empresse de le dire, avec la volonté d'aligner les rémunérations des membres du personnel de la Défense sur les rémunérations des membres du reste de la fonction publique.
Il y a effectivement à l'égard du personnel militaire une certaine forme d'injustice que je m'efforce de corriger depuis le début de cette législature. Je voudrais simplement insister sur le fait que, dans le plan de modernisation que j'ai déposé, le premier chapitre, qui est très important, précise que la première richesse de l'armée est son capital humain et dit également ma volonté d'entretenir, au sein de cette entreprise, un dialogue social continu, permanent, constructif, comme ce devrait être le cas dans toutes les entreprises publiques et dans toutes les entreprises modernes.
Ce dialogue a porté ses fruits puisque certaines améliorations ont été apportées depuis le début de ce gouvernement. Je voudrais signaler qu'un accord sectoriel a été passé au sein du département de la Défense, ce qui est une première dans l'histoire de Belgique.
Il y a eu également, dans le cadre de l'exécution de cet accord sectoriel, la revalorisation des rémunérations des personnes ayant les plus faibles revenus, à savoir les niveaux 3 et 4. Ces rémunérations ont été augmentées à partir du 1er juillet 2001. L'augmentation a été sensible. En fait, elle avait été promise au personnel militaire depuis 1978 mais les ministres passaient et les promesses n'étaient jamais concrétisées. Nous avons fait et tenu cette promesse. Il importe de le rappeler de temps en temps.
D'autres améliorations sont également intervenues, comme l'alignement des indemnités vestimentaires sur les indemnités perçues par le personnel situé au sommet de la hiérarchie militaire, ce qui représente une augmentation sensible pour un militaire de la base : près de 12.000 francs par an, ce qui n'est pas négligeable non plus.
Nous comptons aller de l'avant. Il est prévu, dans cet accord sectoriel, que le rattrapage et l'alignement sur la fonction publique se poursuive pour les niveaux 2, 2+ et 1 - pour utiliser la terminologie de la fonction publique - au sein du département de la Défense. Nous avons commencé par les plus faibles revenus, ce qui était, je le crois, socialement justifié.
Ces négociations ont été entamées fin de l'an dernier mais nous savions que les propositions sur la table étaient insuffisantes et que le simple fait de formuler ces propositions équivalait à donner le signal que notre volonté politique était de poursuivre cet effort.
Le 25 mars dernier, lors du contrôle budgétaire, le Conseil des ministres a adopté la modification suivante.
Het departement van Landsverdediging zal de aangevatte aanpassing van de weddenschalen van zijn personeel aan die van het openbaar ambt voleindigen binnen de geplande termijn. De andere aanpassingen die goedgekeurd zijn door Openbaar Ambt zullen na deze aanpassing worden uitgevoerd met behulp van bijkomende kredieten bovenop de enveloppe die is goedgekeurd voor het strategisch plan. Teneinde een gelijke behandeling te verzekeren van het burgerlijke en militaire personeel van Landsverdediging en het personeel van andere departementen, zal een onderhandeling omtrent onder andere het vakantiegeld worden opgestart volgens het overeengekomen schema.
Le 25 mars, le Conseil des ministres a donc effectivement donné mandat pour que des négociations soient entamées sur cette question.
Une manifestation a donc eu lieu ce jour. Initialement, un contact avec les organisations syndicales avait été prévu à 14 heures mais certaines informations avaient fait état de 13 heures. Ce quiproquo a causé une certaine impatience... Après avoir participé à une réunion de l'OTAN, j'ai donc rencontré les organisations syndicales et nous avons convenu ce qui suit :
Demain, à 9 heures 30, avant le Conseil des ministres, les représentants des organisations syndicales rencontreront le premier ministre et les membres du kern pour leur exprimer de vive voix leur mécontentement, leur sentiment d'injustice et pour attirer l'attention sur certains problèmes. Les militaires se plaignent effectivement des salaires relativement élevés du personnel de la police, des revalorisations intervenues dernièrement pour le personnel des prisons et qui s'appliqueront peut-être demain au personnel des centres fermés. Le sentiment d'injustice des militaires va donc croissant et je ne peux leur donner tort.
Ensuite, dès samedi matin, débuteront des réunions techniques avec des représentants de mon département. Nous allons revoir tout cet accord sectoriel car il est possible que certains points n'intéressent plus les organisations syndicales tandis que d'autres devraient être intégrés. La négociation est donc rouverte, y compris concernant la fameuse prime de recrutement que je souhaitais instaurer mais qui ne semble pas correspondre au souhait du personnel. Je suis suffisamment réaliste pour savoir qu'il est préférable de retirer cette suggestion de prime et qu'il est inutile de m'obstiner dans cette direction. Les moyens affectés à cette prime pourront donc être récupérés pour être éventuellement injectés dans un autre projet qui intéresserait davantage le personnel.
Les discussions techniques se dérouleront le week-end et un nouveau contact politico-syndical est prévu lundi matin, afin de voir comment nous pouvons procéder à certains arbitrages.
En procédant de la sorte, je persiste dans ma philosophie et dans mon engagement d'un dialogue social réel au sein de l'entreprise et je marque aussi la volonté du gouvernement de rester à l'écoute du personnel militaire qui accomplit un travail remarquable en Belgique mais aussi à l'étranger, ce dont on n'est malheureusement pas toujours conscient. Il est vrai que lorsque les choses vont bien, on n'en parle pas. Cette manifestation a au moins l'utilité de rappeler qu'il existe aussi des militaires et qu'ils doivent être payés correctement.
Mevrouw Erika Thijs (CD&V). - Ik ben het volkomen eens met wat de minister op het einde van zijn antwoord heeft gezegd, namelijk dat we eens moeten kijken naar wat de militairen zoal doen. De taken van de militairen zijn sterk gewijzigd. De militairen leveren werkelijk zeer goed werk.
Aan het huidige onrecht moet een einde worden gemaakt. De minister kan niet ontkennen dat destijds de loonschalen van de militairen werden gekoppeld aan die van de federale ambtenaren. De federale ambtenaren krijgen een vakantiegeld van 92% van de bruto maandwedde. De minister heeft gezegd dat de gelijkschakeling er moet komen. De daad moet nu eindelijk eens bij het woord worden gevoegd.
Vandaag vond een manifestatie van militairen plaats. Indien de vergaderingen in het weekend resultaat opleveren en de militairen inderdaad 92% van hun bruto maandwedde krijgen als vakantiegeld, zijn de onderhandelingen geslaagd. Ik vraag met aandrang voor een oplossing te zorgen. De minister heeft zelf gezegd dat de militairen dat verdienen. Als de begroting wordt herschikt, kan het hogere vakantiegeld worden uitbetaald.