(Fr.): Question posée en français - (N.): Question posée en néerlandais
Sachant que le produit cher est une spécialité de plus de 1 026 francs prix public, dont la marge tant du pharmacien que du grossiste est plafonnée respectivement à 300 francs et à 88 francs brut, il faut constater :
1. sur ces trois dernières années, la valorisation des produits à marge réduite a augmenté de 34 % à 46 %;
2. de plus en plus de petits modèles font place à de grands modèles passant ainsi dans la catégorie des marges réduites;
3. de ce fait, les frais de stockage sont en augmentation continuelle;
4. si le chiffre d'affaires, tant en officine qu'en dépôt, augmente, il est dû en grande partie à l'augmentation de ces produits;
5. la marge brute diminue de plus en plus.
Il faut donc en conclure que :
le jeune pharmacien qui reprend une officine, éprouve de plus en plus de difficultés à nouer les deux bouts;
les calculs initiaux de rentabilité ne s'avèrent plus fiables;
le tiroir-caisse devient sa seule préoccupation;
il ne travaille plus dans la sérénité, trop stressé par ses remboursements;
en outre pour les mêmes raisons que supra, la rentabilité du grossiste diminuant, celui-ci a tendance à limiter ses services, du fait de la compression de son personnel;
il ne faut pas oublier que les médicaments non remboursés qui sortent uniquement en grand modèle sont à des prix inabordables pour les malades.
L'honorable ministre peut-il me dire quelles sont les mesures qu'il a pris ou qu'il va entreprendre avant de voir sombrer la pharmacie indépendante ?