(Fr.): Question posée en français - (N.): Question posée en néerlandais
Dans le cadre de ma question orale du 17 octobre dernier, je soulignais que les tragiques événements de ces dernières semaines avaient rappelé le rôle essentiel exercé par le corps de protection civile.
Lors des recherches, dans le cadre de l'affaire Dutroux, près de l'étang Caluwaert, les agents de la protection civile ont une fois de plus donné la preuve d'un courage et d'une détermination exceptionnels, faisant l'admiration de la population.
Votre collègue M. Derycke, ministre des Affaires étrangères, répondant à ma question à votre place, m'a précisé que l'article 17 de l'arrêté ministériel de 1980 prévoyait que le personnel de la protection civile devait être effectivement présent pendant au moins les trois quarts des séances de formation pour percevoir leurs indemnités.
En outre, j'ai noté que la suppression de cette règle allait être proposée afin que les personnes concernées puissent recevoir plus rapidement leurs indemnités de formation.
Pouvez-vous me préciser les données suivantes :
1. Quel est le nombre de volontaires à temps plein inscrits aux cycles de formation en 1995, par province ?
2. Quel est le nombre de volontaires à temps réduit inscrits aux cycles de formation en 1995, par province ?
3. Pour la même année, quel est le montant du budget consacré à ces cycles de formation ?
4. Quel est actuellement le montant de l'indemnité de formation perçue par chaque volontaire ?
Réponse : L'honorable membre voudra bien trouver ci-après les informations demandées en ce qui concerne la formation des volontaires de la protection civile.
1. Il n'y a pas de volontaires employés à temps plein à la protection civile.
2. Les agents employés à temps réduit sont répartis comme suit dans les provinces :
Anvers 237
Hainaut 228
Limbourg 237
Liège 282
Luxembourg 161
Namur 254
Flandre orientale 339
Brabant 204
Flandre occidentale 241
Total 2 183
3. Au budget de 1995, un montant de 18 millions de francs était prévu pour la formation des volontaires.
4. À l'heure actuelle, une indemnité horaire de 125 francs est prévue pour un instructeur et de 50 francs pour les agents.
Une procédure est en cours en vue de doubler ces montants.