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SÉANCES DU JEUDI 18 DÉCEMBRE 1997 |
VERGADERINGEN VAN DONDERDAG 18 DECEMBER 1997 |
De voorzitter . Collega's, alvorens over te gaan tot de laatste stemming van vandaag wil ik erop wijzen dat wij een dubbel feest tegemoet gaan. Allereerst is er het kerstfeest, een feest van vrede voor het land en voor ons allen. Ik wens u die kerstvrede dan ook toe. Daarna volgt het nieuwe jaar dat aanleiding geeft tot vele goede voornemens. Ik stel voor dat ieder voor zichzelf, en ook voor de Senaat, voor het jaar 1998 vele goede voornemens formuleert. (Applaus.)
La parole est à M. Lallemand.
M. Lallemand (PS). Monsieur le président, nous sommes à l'aube de Noël et du Nouvel An, des fêtes qui nous plongent dans une tradition de paix.
Cette paix, monsieur le président, vous la maintenez au coeur de cette assemblée et parfois même dans les commissions que vous présidez, ce qui n'est pas facile. Je voulais vous dire nos remerciements et notre gratitude. (Applaudissements.)
Je voudrais aussi remercier le personnel qui nous assiste fidèlement avec une amabilité qui nous touche. Je note qu'il prépare une revue, La revue du Sénat , dans laquelle il excuse à l'avance tous nos retards. Je trouve cela sympathique.
Ainsi, on y lit qu'après avoir invité les innombrables lecteurs à nous interpeller sur la Haute Assemblée, ils ont eu le réflexe d'ajouter « mais de grâce, laissez-nous le temps de réagir ! » Je les remercie car leur aide permettra au train de sénateur de garder toute son allure. Une année se termine. Il y a, au coeur de chacun de nous une blessure intime, celle du temps. Un poète latin a dit : Tempus fugit, irreparabile . Et pourtant ce temps suscite dans son mouvement un au-delà de lui-même, une négation du vieillissement quotidien.
J'admire cette phrase d'Edgar Morin : « L'homme est le seul être vivant capable de tranformer le vieillissement en progrès. » Il a ajouté plus loin : « à quelqu'âge que ce soit, les secrets de l'adolescence se font toujours entendre ». Nous avons donc dix ans et en même temps nous en avons quarante, soixante ou soixante-dix. En vérité, nous avons tous les âges de la vie.
C'est pourquoi nous retrouverons sans doute dans les moments de détente à venir, ce verbe qui nous avait exalté autrefois et que nous avons peut-être insuffisamment répété aux êtres que nous aimons. Si l'inspiration ne vient pas, il suffira de faire comme ce sénateur qui, rentrant chez lui exceptionnellement le premier parce que son épouse travaille encore, et qui, sur la poussière qui s'est accumulée sur la table du salon un peu négligée, écrit avec son doigt : « Je t'aime, je t'attends. »
Dit zijn dan enkele eenvoudige woorden die wij, ondanks onze drukke bezigheden, toch moeten kunnen uitspreken en een eigen zin moeten kunnen geven.
Thans rest mij alleen nog de traditionele wensen te formuleren voor een goede gezondheid, een verdiende ontspanning, menselijk geluk en vrede. (Applaus.)