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Question écrite n° 6-919

de Bert Anciaux (sp.a) du 20 avril 2016

au ministre de la Justice

Radicalisation - Lutte - Détenus - Accompagnement - Réintégration dans la société - Projets en matière de bien-être - Coopération avec les Communautés

extrémisme
détenu
jeune
réinsertion sociale
coopération institutionnelle
radicalisation

Chronologie

20/4/2016Envoi question (Fin du délai de réponse: 19/5/2016)
23/3/2017Réponse

Question n° 6-919 du 20 avril 2016 : (Question posée en néerlandais)

Les prisons sont souvent une source de radicalisation. Bon nombre de jeunes détenus n'entament leur carrière criminelle qu'après un premier séjour en établissement pénitentiaire. Notre pays compte le plus grand nombre de récidivistes au monde. Nos prisons ne contribuent aucunement à ce que ces personnes se soient amendées au moment de se réinsérer dans dans la société.

Par conséquent, la Justice n'est pas la seule à pouvoir garantir une bonne réintégration des anciens détenus dans notre société. Trop souvent, on ne s'intéresse qu'à la Justice alors que les Régions et Communautés ont elles aussi jouer un rôle à jouer dans la «rééducation» ou l'accompagnement et l'orientation des détenus et ex-détenus.

Ainsi, les Communautés ont un rôle essentiel à remplir dans la politique de bien-être.

1) De quelle manière les Communautés sont-elles associées à l'accompagnement d'ex-détenus dans le cadre de l'offre en matière de bien-être ?

2) Des sessions spéciales d'information et d'accompagnement sont-elles organisées conjointement avec les Communautés ? Dans l'affirmative, dans quelles prisons ? Dans la négative, pourquoi ?

3) Le ministre pense-t-il comme moi qu'une bonne orientation vers le secteur du bien-être est une condition importante pour une réintégration réussie dans notre société ?

4) Les détenus sont-ils déjà aidés dans la dernière phase de leur détention à se tourner vers l'offre en matière de bien-être ou cet accompagnement n'est-il assuré que dans le cadre de l'accueil post-pénitentiaire ? Le ministre pense-t-il comme moi que d'importantes actions peuvent et doivent déjà être entreprises pendant la détention pour orienter le détenu vers l'offre du secteur du bien-être ?

5) Y a-t-il, au sein du département de la Justice, un service ou une personne chargée de coordonner la coopération avec les Communautés ou cette tâche est-elle exclusivement laissée à la bonne volonté des responsables au sein des prisons ?

6) Au sein de la Justice, combien de personnes sont-elles chargées de cette question extrêmement importante pour la réussite de la réintégration dans la société ?

7) Le ministre pense-t-il comme moi qu'une bonne collaboration avec le secteur du bien-être et une bonne connaissance de l'offre en matière de bien-être sont des instruments extrêmement importants de lutte contre la récidive ?

Réponse reçue le 23 mars 2017 :

Il est renvoyé à la réponse donnée à la question n° 6-915, également posée par l’honorable sénateur.