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Internet des Objets (IoT) - Développement - Rôle de la Belgique - Stratégie
Internet
interconnexion de systèmes
commerce électronique
réseau informatique
télécommunication sans fil
transmission de données
politique gouvernementale
Internet des objets
communication mobile
| 19/12/2014 | Envoi question (Fin du délai de réponse: 22/1/2015) |
| 22/1/2015 | Réponse |
Selon l'article « The Four Key Elements That Will Make the 'Internet Of Things' An Absolutely Massive Market » paru le 3 décembre dernier dans le « Business Insider », l'Internet des objets (Internet of Things, IoT) est en train de devenir un marché énorme. L'article énumère quatre raisons pouvant expliquer ce développement et la croissance rapide de l'IoT:
1. la baisse du prix des senseurs reliant les appareils via l'internet;
2. l'augmentation des investissements dans le secteur de l'IoT;
3. l'interconnexion croissante via l'internet;
4. le nombre de plus en plus élevé de gens disposant d'accès à distance comme les smartphones ou les tablettes.
D'après un rapport du groupe de réflexion américain « 'The Information Technology & Innovation Foundation » (ITIF), l'utilisation de l'IoT est notamment tributaire de l'attitude des décideurs à l'égard de ces nouvelles possibilités. L'ITIF cite dix principes qu'ils devraient suivre pour favoriser l'épanouissement de l'IoT.
1. Chart the course for adoption;
2. Lead by example;
3. Look to partnerships to overcome obstacles;
4. Reduce regulatory barriers and delays for getting smart devices to market;
5. Minimize the regulatory cost of data collection;
6. Make it easy to share and reuse data;
7. Relentlessly pursue better data;
8. Reduce the "data divide";
9. Use data to tackle hard problems;
10. Where rules are needed to protect consumers, keep them narrow and targeted.
Dans sa note de politique générale, le ministre déclare vouloir assumer un rôle directeur dans le domaine de l’e-administration, de la société numérique et de l’Internet des objets. Il estime que rendre opérationnel le Centre pour la Cybersécurité Belgique constitue une condition essentielle.
Au niveau des entités fédérées, la Flandre réalise, par l'intermédiaire d' iMinds, des études stratégiques sur l'IoT. Le programme d'études stratégiques d'iMinds portant sur l'IoT est au cœur du développement de l'expertise en Flandre visant à concrétiser la technologie du futur. L'équipe du programme d'études d'iMinds se penche actuellement sur sept concepts actifs. L'un de ceux-ci est Atto Cell, qui a pour but de répondre à la question de la connectivité sans fil en installant par terre des antennes qui communiquent avec des antennes portables intégrées aux semelles.
Les initiatives prises dans le domaine de l'IoT par les gouvernements fédéral et flamand montrent le caractère transversal des questions qui suivent.
Voici mes questions au ministre:
1. Comment le ministre tente-t-il de développer et d'affiner le rôle moteur de la Belgique en matière d'Internet des Objets (IoT)? Quelles actions et mesures concrètes projette-t-il à court, moyen et long terme? Je souhaiterais un aperçu précisant les moyens dégagés en faveur de chacune de ces actions.
2. La politique fédérale en matière d'IoT prévoit-elle une coopération avec les Régions et/ou avec des acteurs de la connaissance du numérique et/ou avec des universités?
Si oui, avec quels partenaires s'indique-t-il de collaborer et de quelle manière cette collaboration prendra-t-elle forme?
Si non, pourquoi pas?
À quel(s) partenaire(s) donnera-t-on un rôle de coordination et d'impulsion?
3. À quels résultats concrets le ministre espère-t-il parvenir dans le secteur de l'IoT? Des objectifs concrets sont-ils définis et poursuivis, et dans l'affirmative, quels sont-ils?
1) L'agenda numérique pour la Belgique s’attachera aux différents aspects de l’économie numérique, notamment à l’évolution prometteuse de l’Internet des objets (Internet of Things – IoT). La période de consultation et de concertation actuelle débouchera sur un plan d’action concret, qui favorise la révolution numérique et l’essor d’applications innovantes comme l’IoT dans notre pays, qui soutient l’innovation, qui fait prospérer les entreprises et qui renforce les consommateurs. La Belgique entend jouer un rôle de premier plan dans ce contexte. L'agenda numérique pour la Belgique qui sera publié au printemps 2015 prévoira pour chaque point d’action des mesures concrètes à court, moyen et long terme. En 2015, les points d’action prioritaires seront réalisés ou à tout le moins lancés.
2) L’Internet ne s’arrête pas aux frontières des pays ou des régions. Pour la mise en œuvre de l’Agenda numérique pour la Belgique, la coopération avec les différents niveaux de pouvoir dans notre pays, notamment les Communautés et Régions, jouera donc un rôle crucial. En ce qui concerne l’IoT, il y a aussi une importante composante internationale. Les problématiques de transférabilité, de sécurisation, de standardisation internationale et d’harmonisation internationale devront être évoquées. L’objectif est d’avoir un marché mondial ouvert où les sujets peuvent communiquer entre eux sans se heurter à des incompatibilités. En outre, une coopération et un dialogue constants seront mis en place avec les acteurs concernés de l’écosystème numérique belge, impliquant tant les acteurs du monde économique, de la société civile que les administrations, les académiciens et les centres de recherche.
3) Comme le prévoient l’accord gouvernemental et la note d’orientation politique, notre pays entend jouer un rôle majeur dans le domaine de l’e-government, de la société numérique et de l’IoT. L'agenda numérique pour la Belgique, qui sera publié au printemps 2015, assignera des objectifs concrets à chaque mesure politique, avec pour chaque objectif le résultat escompté mesurable.