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Question écrite n° 5-9869

de Bert Anciaux (sp.a) du 18 septembre 2013

à la vice-première ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, chargée de Beliris et des Institutions culturelles fédérales

Agrumes - Zeste - Pesticides - Test-Achats - Dangers - Mesures

agrume
pesticide
risque sanitaire

Chronologie

18/9/2013Envoi question
6/12/2013Requalification

Requalifiée en : demande d'explications 5-4434

Question n° 5-9869 du 18 septembre 2013 : (Question posée en néerlandais)

La popularité des émissions culinaires, dont le nombre a explosé, a amené de multiples nouveautés. Certaines d'entre elles sont déjà devenues courantes, comme l'utilisation de zeste, c'est-à-dire de râpures de peau de citrons, de limes, etc. Le zeste apporte une touche originale à de nombreux plats, entre autres aux marinades, aux apéritifs, etc.

Dans le numéro de septembre 2013 de sa revue, Test-Achats signale que l'on trouve des résidus évidents et tenaces de pesticides sur de nombreux agrumes et certainement sur ceux qui n'ont pas été cultivés de manière biologique. Ces résidus ne disparaissent même pas lorsque l'on lave convenablement la peau. Test-Achats est notamment arrivé à ces constatations pour l'imazalil, un fongicide qui provoque clairement des irritations des muqueuses. La bonne nouvelle concerne toutefois les fruits issus de l'agriculture biologique qui se sont avérés totalement exempts de produits nocifs.

Test-Achats recommande de n'utiliser que le zeste d'agrumes issus de la culture biologique. La majorité de la population ignore cependant les dangers de l'utilisation du zeste d'autres fruits.

Mes questions sont les suivantes.

1) La ministre confirme-t-elle les dangers liés à la consommation du zeste d'agrumes cultivés de manière non biologique dont la peau présente des résidus de pesticides et d'autres produits qu'il est impossible d'éliminer ?

2) Reconnaît-elle que la grande majorité de la population ignore les dangers liés à la consommation du zeste des agrumes cultivés de manière industrielle ?

3) Considère-t-elle ces dangers comme suffisamment sérieux pour justifier des mesures politiques, par exemple des campagnes d'information, des règles plus sévères pour les agrumes industriels, etc. ? Dans l'affirmative, quelles mesures envisage-t-elle ? Dans la négative, quels arguments avance-t-elle pour justifier l'inertie politique ?