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Question écrite n° 5-9657

de Louis Ide (N-VA) du 19 juillet 2013

à la vice-première ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, chargée de Beliris et des Institutions culturelles fédérales

la spécialisation en médecine intensive

médecin
formation professionnelle
médecine d'urgence

Chronologie

19/7/2013Envoi question
2/9/2013Réponse

Requalification de : demande d'explications 5-3697

Question n° 5-9657 du 19 juillet 2013 : (Question posée en néerlandais)

Les spécialistes d'une des « 13 spécialités » (anesthésie, chirurgie, médecine interne, cardiologie, neurologie, pédiatrie, etc.) peuvent, après avoir été agréés dans leur spécialité de base, suivre une formation supplémentaire en médecine intensive (un à deux ans en fonction du nombre mois de formation) et acquérir ainsi une spécialisation particulière en médecine intensive. Jusqu'à présent, cette spécialisation supplémentaire n'est pas accessible aux spécialistes en médecine d'urgence alors qu'il est justifié qu'ils y aient accès au même titre que les autres.

Que pense la ministre de ce problème ? Compte-t-elle prendre des mesures à ce sujet ? Autrement dit, les spécialistes en médecine d'urgence pourront-ils à l'avenir suivre une spécialisation supplémentaire en médecine intensive ? Dans l'affirmative, quand cela serait-il possible, selon la ministre ? Dans la négative, pourquoi ?

Réponse reçue le 2 septembre 2013 :

Il est vrai que, dans l’état actuel de la législation, les médecins spécialistes en médecine d’urgence n’ont pas accès à la compétence particulière en soins intensifs. J’ai donc saisi le Conseil supérieur des médecins spécialistes et des médecins généralistes et la commission d’agrément en soins intensifs sur l’opportunité de permettre l’accès aux soins intensifs aux médecins spécialistes en médecine d’urgence. Le Conseil supérieur et la commission d’agrément ont souhaité traiter cette demande dans le cadre du projet actuellement en cours de révision des critères d’agrément de l’ensemble des spécialités. Comme vous le savez très certainement, les commissions d’agrément et le Conseil supérieur sont en cours de renouvellement. Je veillerai à ce que le projet de révision des critères d’agrément reste la priorité du nouveau conseil qui sera mis en place très prochainement. Dès que j’aurai reçu l’avis demandé et que j’aurai pu en évaluer la teneur, je ne manquerai pas de prendre les éventuelles modifications légales utiles.