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Question écrite n° 5-9060

de Nele Lijnen (Open Vld) du 22 mai 2013

à la vice-première ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, chargée de Beliris et des Institutions culturelles fédérales

Traumatismes - Psychologues spécialisés en psychotraumatologie - Agrément - Formation - Traitement standard - Aperçu

aide aux victimes
santé mentale
psychologie

Chronologie

22/5/2013Envoi question
18/9/2013Rappel
12/11/2013Rappel
13/12/2013Requalification

Requalifiée en : demande d'explications 5-4558

Question n° 5-9060 du 22 mai 2013 : (Question posée en néerlandais)

Les psychologues spécialisés en psychotraumatologie interviennent lors de catastrophes ou d'autres expériences traumatiques. Des exemples récents sont la tempête pendant le Pukkelpop ou l'accident de bus survenu à Sierre. L'accompagnement professionnel qu'ils fournissent aux victimes et à leurs proches revêt souvent une grande importance, non seulement dans les premiers jours mais aussi par la suite.

Un traumatisme psychique survient lorsque la réaction normale (entre autres la défense) ne suffit plus étant donné l'intensité du choc. Non seulement les victimes mais aussi les personnes qui ont failli être victimes ainsi que les spectateurs peuvent être traumatisés. On a souvent recours à la thérapie cognitive et comportementale, généralement admise comme étant une bonne solution. Elle consiste à exposer l'intéressé à tous les détails d'un événement choquant (bruits, odeurs, pensées) en pensée ou en réalité. Cela permet au cerveau d'apprendre à dominer des éléments de la partie émotionnelle au moyen de la partie cognitive.

Voici mes questions.

1) Comment la Santé publique définit-elle la notion de traumatisme?

2) Existe-t-il en Belgique un agrément distinct pour les psychologues spécialisés en psychotraumatologie ou pour les psychothérapeutes qui s'occupent de traumatismes ? Existe-t-il dans notre pays une formation centrée sur le traitement des traumatismes ? Comment les spécialistes concernés acquièrent et développent-ils les aptitudes requises ?

3) En cas de réponse négative à la précédente question, la ministre considère-t-elle cela comme une lacune dans la psychothérapie ?

4) Combien de psychologues spécialisés en psychotraumatologie sont-ils actifs dans notre pays ? La ministre peut-elle me communiquer les chiffres pour les cinq dernières années? Estime-elle ce nombre suffisant ?

5) Une thérapie ou un traitement standard est-il utilisé dans notre pays pour soigner les traumatismes ? Quels sont les différents traitements officiellement reconnus ? La ministre pourrait-elle détailler sa réponse ?

6) Existe-il des chiffres concernant le nombres de personnes souffrant d'un traumatisme et qui sont traitées pour cela? La ministre pourrait-elle me communiquer les chiffres pour les cinq dernières années ?