Parquet de Bruxelles - Affaires de viol - Le violeur du métro - Profil génétique - Enquête comparative
violence sexuelle
ADN
enquête judiciaire
7/5/2013 | Envoi question |
28/4/2014 | Fin de la législature |
Les journaux des 2 et 3 mars ont révélé que le parquet de Bruxelles et la police ont commis de nombreuses fautes dans le dossier de celui que l'on appelle le « violeur du métro ».
Au total, l'intéressé à violé 14 femmes dont une fille d'à peine 12 ans. Après avoir frappé une septième fois en janvier 2009, il a été mis en liberté conditionnelle peu de temps après, en avril 2009. Á ce moment, personne n'avait décidé de comparer son profil génétique à d'autres apparaissant dans une série d'affaires de viol en cours. Après sa libération, l'intéressé allait encore fait cinq victimes en deux mois.
Il a finalement été condamné en juillet 2010 pour le viol de neuf femmes. La police n'a découvert qu'en août 2010 qu'il y avait encore quatre autres victimes.
À l'évidence, de nombreuses fautes ont été commises dans ce dossier. On disposait de l'ADN de l'intéressé depuis le premier viol. Si l'alerte avait été donnée grâce à ces données, nos services de sécurité auraient pu prévenir de nombreux viols.
1) Peut-on communiquer pourquoi on a attendu si longtemps pour comparer le matériel génétique ?
2) Une enquête comparative de toutes les affaires de viol en cours n'est-elle pas, depuis des années, une mission type de la police lors de l'identification d'un violeur ? Dans la négative, pourquoi n'en est-il pas ainsi ?
3) Quelles leçons sont-elles tirées de ce fâcheux dossier ?