Autoroute E40 - Furnes - Accidents mortels - Collision en chaîne - Déviation de la circulation - Évaluation
autoroute
accident de transport
circulation routière
23/4/2013 | Envoi question |
17/12/2013 | Requalification |
28/1/2014 | Réponse |
Requalifiée en : demande d'explications 5-4590
Le 13 avril 2013, deux graves accidents de la route se sont produits sur la E40, à hauteur de la sortie Oostduinkerke, sur le territoire de Furnes. Le premier concernait un camion qui, ayant heurté un accotement à 4 h 30 du matin, a subi d'importants dégâts matériels. Le remorquage s'est déroulé péniblement. Un commandant des services locaux de pompiers a demandé à la police fédérale de fermer complètement la E40 et de détourner la circulation via la route de délestage utilisée en cas de catastrophe, par la sortie Oostduinkerke.
Mais la police fédérale de la circulation a refusé et s'en est tenue à des avertissements entre Gand et Jabbeke. Après Jabbeke, il n'y avait plus aucun signal d'avertissement, la circulation s'écoulait difficilement, sur une seule bande, alors que l'on s'affairait avec deux grandes grues et une voiture de la protection civile sur les lieux de l'accident. Les automobilistes ont remarqué qu'il y avait une file juste après la sortie d'Oostduinkerke et certains ont essayé de revenir, en marche arrière, à la sortie précédente.
Douze heures après le premier accident, à 16 h 15, une voiture a percuté une autre voiture circulant en marche arrière, ce qui a entraîné une collision en chaîne impliquant cinq voitures et un camion, collision qui s'est soldée par un bilan d'un mort et de 14 blessés dont un grave. Le plan d'urgence communal a alors été annoncé et une réunion s'est tenue entre la police, les services d'incendie, les services médicaux et les fonctionnaires communaux dirigeants. La circulation a ensuite été déviée à hauteur de la sortie Oostduinkerke,où elle devait traverser l'autoroute et être renvoyée sur la E40 en direction du premier accident, la route n'ayant pas encore été totalement déblayée
D'où ma question à la ministre :
1) La situation avait-elle été évaluée en profondeur avec les services concernés (services d'incendie, protection civile, police fédérale de la route, Wegen en Verkeer – Agence flamande des routes et de la circulation) à la suite d'un autre accident, similaire qui s'était déroulé au même endroit quelques mois plus tôt ?
2) Pourquoi la police de la circulation n'a-t-elle pas pu détourner la circulation via l'itinéraire de délestage ?
1. Des évaluations multidisciplinaires ont régulièrement lieu afin d’améliorer - le cas échéant - les « routes de calamité ». Pour l’arrondissement de Furnes, une telle évaluation a récemment eu lie, notamment le 6 mai 2013. Dans le cadre des accidents cités, la conclusion est claire: les protocoles existants ont été appliqués et ils ont bien fonctionné, il n'y a pas besoin d'ajustement. Complémentairement aux évaluations entre les différents services, des évaluations ont également lieu en interne des services, ce qui aboutit aussi aux ajustements, si nécessaire.
2. La circulation a été déviée en conformité avec les principes «routes de calamité» : en cas d'obstruction partielle, la circulation peut passer, mais les conducteurs sont invités (par le « Vlaams Verkeerscentrum » et les panneaux d’information dynamiques disponibles) à suivre les routes de calamité. Ce fut le cas avec le premier accident. En cas d’un barrage complet, comme dans le second accident, l'autoroute est fermée et les automobilistes sont tenus de suivre la route de calamité.