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Question écrite n° 5-8624

de Nele Lijnen (Open Vld) du 27 mars 2013

à la ministre des Classes moyennes, des PME, des Indépendants et de l'Agriculture

Fraude alimentaire en Allemagne - Poisson surgelé - Adjonction d'eau - Tromperie du consommateur - Importation

Allemagne
produit surgelé
poisson
fraude
inspection des aliments
alimentation humaine
étiquetage
sécurité des aliments
fraude alimentaire

Chronologie

27/3/2013Envoi question
16/4/2013Réponse

Aussi posée à : question écrite 5-8623

Question n° 5-8624 du 27 mars 2013 : (Question posée en néerlandais)

En Allemagne, un nouveau scandale alimentaire est à craindre. Des producteurs ajoutent de l'eau au poisson, aux crustacés et aux fruits de mer afin d'en alourdir le poids, ce qui leur permet d'augmenter leur marge bénéficiaire. L'adjonction d'eau en tant que telle ne représente pas un danger pour la santé humaine et elle n'est pas interdite, mais les producteurs doivent clairement indiquer sur les étiquettes que l'on a ajouté de l'eau ou d'autres substances aux produits. Les consommateurs pourront ainsi opter en connaissance de cause pour des produits transformés ou non. Un seul producteur de produits surgelés a clairement mentionné sur l'étiquette l'adjonction d'eau ou d'autres substances. Ce sont surtout les filets de pangasius, les plies et les crevettes qui contiennent beaucoup d'eau ajoutée. Il s'agit bel et bien d'une façon de tromper le consommateur.

L'organisation néerlandaise de défense des consommateurs s'est déjà heurtée à de telles pratiques par le passé. Il n'est dès lors pas impensable qu'en Belgique aussi, on vende du poisson surgelé auquel on a volontairement ajouté de l'eau pour l'alourdir, sans le signaler.

Je souhaiterais poser les questions suivantes au ministre :

1) La Belgique importe-t-elle du poisson surgelé provenant de producteurs allemands ? Quels sont les principaux pays dont la Belgique importe du poisson surgelé ?

2) Des contrôles sont-ils réalisés en Belgique afin de vérifier, entre autres, si le poisson surgelé est correctement étiqueté et si le consommateur reçoit effectivement ce qu'il pense acheter ?

3) Des pratiques semblables ont-elles déjà été constatées en Belgique ?

4) Quelles sont les procédures et mesures à suivre lorsque l'on constate, par exemple, que de l'eau a été ajoutée après coup à du poisson surgelé ?

Réponse reçue le 16 avril 2013 :

Je vous informe que le sujet sur lequel vous m'interrogez relève des compétences du vice-premier ministre et ministre de l'Économie, des Consommateurs et de la Mer du Nord, M. Johan Vande Lanotte.

Je vous suggère donc de vous référer à la réponse qui sera donnée par mon collègue, également questionné sur le sujet.