Question écrite n° 5-7979

de Inge Faes (N-VA) du 25 janvier 2013

à la vice-première ministre et ministre de l'Intérieur et de l'Égalité des Chances

Saisies de drogue - Chiffres - Nationalité

trafic de stupéfiants
statistique officielle
saisie de biens
répartition géographique
nationalité

Chronologie

Question n° 5-7979 du 25 janvier 2013 : (Question posée en néerlandais)

J'aimerais que la ministre me communique les chiffres suivants :

1) Combien de saisies de drogue la police a-t-elle réalisées en 2012 ?

a) A chaque fois, quelle était la quantité de drogue saisie ?

b) A chaque fois, de quelle sorte de drogue s'agissait-il ?

2) Combien de Belges ont-ils été arrêtés lors de ces saisies ?

3) Combien de personnes étrangères ont-elles été arrêtées ? Je voudrais des chiffres ventilés par nationalité et par saisie.

J'aimerais une ventilation par arrondissement.

Réponse reçue le 26 avril 2013 :

1. Veuillez trouver les données sollicitées dans les tableaux 1 et 2 ci-joints.

2. et 3. Veuillez trouver les données sollicitées dans les tableaux 3, 4 et 5 ci-joints.

En 2012, 29 407 faits liés aux stupéfiants ont été enregistrés dans la BNG. A ces faits peuvent être liés 32 850 auteurs (parmi lesquels 28 560 auteurs uniques, un même auteur pouvant être lié à plusieurs faits).

Le tableau 3 reprend le nombre total d’auteurs (Belges et autres nationalités), par arrondissement où le fait a été commis.

25 009 auteurs de nationalité belge (dont 21 524 auteurs uniques) étaient impliqués dans 23 085 faits.

Le tableau 4 présente le nombre de Belges impliqués dans des faits ayant trait aux stupéfiants, par arrondissement et en fonction du type de drogue. Notons qu’à un même fait (et donc au(x) même(s) auteur(s)) peuvent être liés plusieurs types de drogues.

6 789 auteurs (dont 6 118 auteurs uniques) avaient une nationalité autre que belge. Ils sont liés à 5 955 faits en matière de stupéfiants.

Le tableau 5 présente le nombre d’auteurs ayant une nationalité autre que belge, impliqués dans des faits ayant trait aux stupéfiants, par arrondissement et en fonction du type de drogue.

On retrouve les « nationalités frontalières » (Néerlandais et Français) impliquées dans presque tous les types de stupéfiants. Les Français sont essentiellement connus comme touristes de la drogue, tandis que les Néerlandais sont plutôt impliqués dans les trafics et la fabrication de stupéfiants (culture de cannabis et laboratoires de drogues synthétiques).

Les Marocains sont plus spécialisés dans l’import/export de haschisch mais des marocains, algériens et tunisiens en séjour illégal sont aussi utilisés pour la vente de tous types de stupéfiants (notamment héroïne et cocaïne dans les lieux de ventes clandestins destinés aux touristes de la drogue).

Certaines nationalités comme les Bulgares, Vietnamiens et Chinois apparaissent essentiellement en liaison avec des plants de cannabis. Ils y sont exploités comme main d’œuvre, tandis que les Somaliens sont essentiellement actifs dans le trafic de khat qui est une plante traditionnellement consommée en Somalie.

Tableau 1: Nombre de saisies de plus de 0,5 kg, 0,5 litre ou 100 comprimés par arrondissement en 2012 (base de données Service central drogues, clôturée au 14 février 2013)

Tableau 2: Quantité totale des saisies de plus de 0,5 kg, 0,5 litre ou 100 comprimés par arrondissement en 2012 (base de données Service central drogues, clôturée au 14-02-2013)

Tableau 3: Nombre d'auteurs liés à des faits liés aux stupéfiants en 2012 par arrondissement. (Source: BNG - extraction 8 janvier 2013).

Tableau 4 : Nombre de belges impliqués dans des faits stupéfiants en 2012 par type de drogues et par arrondissement. (Source : BNG – extraction 8 janvier 2013).

Tableau 5 : Nombre d’auteurs ayant une nationalité autre que belge impliqués dans des faits stupéfiants en 2012 par type de drogues et par arrondissement. (Source : BNG – extraction 8 janvier 2013).