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Question écrite n° 5-7713

de Yoeri Vastersavendts (Open Vld) du 15 janvier 2013

à la vice-première ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, chargée de Beliris et des Institutions culturelles fédérales

Élevage - Mafia des hormones - Pro-hormones - Contrôle - Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire - Cellule multidisciplinaire Hormones

hormone
trafic illicite
élevage
Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire

Chronologie

15/1/2013Envoi question
18/12/2013Rappel
23/1/2014Réponse

Aussi posée à : question écrite 5-7714

Question n° 5-7713 du 15 janvier 2013 : (Question posée en néerlandais)

J'ai récemment été informé d'une nouvelle stratégie de la mafia des hormones et des engraisseurs véreux actifs dans le milieu de l'élevage. L'utilisation de pro-hormones serait ainsi en augmentation. Il s'agit de composés chimiques synthétiques qui dans le corps, sont transformés par des enzymes, en hormones naturelles ou en substances ayant une action comparable à celle des hormones. Ces produits sont évidemment interdits et diverses études indiquent qu'ils sont extrêmement nocifs pour la santé publique.

Un grand avantage pour la mafia des hormones est que ces pro-hormones ne doivent pas être injectées mais sont mélangées aux aliments et stimulent le système de production hormonale naturelle des animaux. Des services de police spécialisés ont confirmé que dans certains cas, ils avaient retrouvé des hormones naturelles en quantités anormales. Un problème supplémentaire, signalé dans le rapport de 2009 de la cellule multidisciplinaire Hormones est que l'Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (AFSCA) n'est pas en mesure de détecter ces substances. En 2009, seul un laboratoire en France pouvait le faire. Il est inconcevable que quelques éleveurs véreux portent atteinte à la réputation de leur secteur.

J'aimerais dès lors poser les questions suivantes :

1) Comment la ministre réagit-elle à la nouvelle tendance des éleveurs consistant à administrer des pro-hormones ?

2) Peut-elle indiquer si la cellule multidisciplinaire Hormones ou les services de l'AFSCA ont découvert de telles pro-hormones et/ou si et combien de fois pour chacune des trois dernières années ils ont déjà pu prouver l'utilisation de ces substances dans le secteur de l'élevage ? Ce nombre est-il en augmentation ? Comment l'explique-t-elle ?

3) L'AFSCA et/ou la cellule multidisciplinaire Hormones ont-elles pu constater une augmentation réelle du nombre d'hormones naturelles dans les échantillons examinés ? La ministre peut-elle l'expliquer à l'aide des chiffres des trois dernières années ? Dans l'affirmative, comment explique-t-elle cette augmentation ? Dans la négative, peut-elle préciser pourquoi et indiquer comment il se fait qu'une telle augmentation est observée chez nos voisins, et en particulier aux Pays-Bas ?

4) Notre pays dispose-t-il de capacités de recherche pour détecter la trace de pro-hormones et/ou l'utilisation de pro-hormones ? Dans l'affirmative, combien de recherches exclusives de pro-hormones notre laboratoire a-t-il effectuées ? Je souhaiterais obtenir des chiffres annuels. La ministre peut-elle commenter les résultats et indiquer quels budgets ont été consacrés à ces recherches ?

Réponse reçue le 23 janvier 2014 :

Cette question relève de la compétence du Mme Laruelle, ministre des Classes moyennes, des Petites et moyennes entreprise (PME), des Indépendants et de l'Agriculture.