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Question écrite n° 5-6230

de Richard Miller (MR) du 11 mai 2012

à la vice-première ministre et ministre de l'Intérieur et de l'Égalité des Chances

La régression de la Belgique dans le classement sur la liberté de la presse

liberté de la presse

Chronologie

11/5/2012Envoi question
31/7/2012Réponse


Requalification de :

Question n° 5-6230 du 11 mai 2012 : (Question posée en français)

Reporters sans frontières (RSF) a fait paraître un nouveau classement pour les années 2011-2012, dans lequel la Belgique a perdu quatre places, passant ainsi de la seixième à la vingtième place. Selon le directeur de RSF-Belgique, Olivier Basille, les raisons de cette régression serait le " climat de défiance du politique pour la presse ", dû à la crise politique que notre pays a traversée dernièrement, ainsi que le simple " effet mécanique dû à la progression d'autres pays dans le classement ".

Quatre places de perdues dans un classement contenant cent septante-neuf pays, cela n'est pas alarmant, d'autant plus que nous restons dans le top-vingt, c'est-à-dire dans la catégorie de pays où la situation est considérée comme " bonne ". Par ailleurs, des pays comme le Chili ou les États-Unis perdent respectivement quarante-sept et vingt-sept places dans le classement. Néanmoins, des pays tels que la Jamaïque et le Costa Rica nous ont dépassés, et nous sommes en position ex-aequo avec la Namibie... Je n'accuse évidemment pas ces pays de mauvaise image au niveau de la liberté de la presse - leur position dans le classement 2011-2012 prouve le contraire - et je me réjouis de leurs progrès en termes de liberté de la presse. Cela est la preuve, en reprenant les termes de RSF, que " l'indépendance de la presse ne peut être préservée que dans des démocraties fortes ".

Je tiens également à signaler que l'une des raisons de notre régression dans le classement est le cordon sanitaire institué sur le plan médiatique en Communauté française, que l'organisation RSF perçoit comme une forme de censure.

Madame la Ministre, je voudrais simplement connaître votre avis sur la diminution du score de notre pays dans ce classement, et savoir de quelle manière notre pays pourrait rester dans la catégorie considérée comme bonne, c'est-à-dire le top-vingt. Il serait en effet regrettable que nous continuions à régresser, en passant ainsi à la catégorie " plutôt bonne ".

Réponse reçue le 31 juillet 2012 :

Cette question parlementaire ne relève pas de notre compétence mais bien de celles des communautés.