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Question écrite n° 5-6054

de Karl Vanlouwe (N-VA) du 11 avril 2012

à la ministre de la Justice

Sûreté de l'État - Officiers de liaison - Aperçu

sûreté de l'Etat
service secret

Chronologie

11/4/2012Envoi question
22/8/2012Réponse

Question n° 5-6054 du 11 avril 2012 : (Question posée en néerlandais)

À la suite de la réponse de la ministre de l'Intérieur à ma question écrite 5-5615, dans laquelle elle me renvoie à vous en tant que ministre de la Justice, je vous adresse la question écrite suivante.

Selon l'administrateur-général de la Sûreté de l'État, M. Alain Winants, l'intérêt des « sources humaines » en matière de renseignement ne peut pas être négligé (cf. De Standaard, 4 février 2012). Il est ainsi fait référence aux officiers de liaison dans divers pays.

Le chef de la Sûreté de l'État belge pense donc qu'il faut envisager de poster des officiers de liaison dans des pays qui présentent un intérêt stratégique pour la protection de la Belgique. On pense ainsi au Maroc, à la Turquie et à la République démocratique du Congo. Il est important de savoir ce qui se prépare dans ces pays, selon M. Winants.

J'aimerais dès lors poser les questions suivantes à la ministre :

1) Pouvez-vous fournir un aperçu du nombre d'officiers de liaison belges actifs à l'étranger ?

2) Quels critères ou conditions sont-ils d'application pour poster des officiers de liaison dans certains pays et pas dans d'autres ?

3) Quelle suite sera-t-elle donnée à la suggestion de l'administrateur général de poster des officiers de liaison dans des pays qui présentent un intérêt stratégique pour la protection de la Belgique ?

Réponse reçue le 22 aôut 2012 :

  1. A l’heure actuelle, la Sûreté de l’État dispose uniquement d’un officier de liaison auprès d’Europol à La Haye.

  2. Pour déterminer dans quel pays on devrait avoir un officier de liaison sur place, le critère principal est la valeur ajoutée que cette fonction pourrait représenter pour l’exécution des missions de la Sûreté de l’État. En pratique, ceci est lié en grande partie à la relative importance de la diaspora du pays concerné en Belgique (par exemple, le Maroc et la Turquie) et/ou d’éventuels motifs historiques (par exemple, la République Démocratique du Congo).

  3. La Sûreté de l’État laisse la réponse à cette question à l’appréciation de Mme la ministre.