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Question écrite n° 5-6010

de Fatiha Saïdi (PS) du 30 mars 2012

à la vice-première ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, chargée de Beliris et des Institutions culturelles fédérales

La politique d'aide aux bègues

thérapeutique
maladie
recherche médicale
profession paramédicale
handicapé

Chronologie

30/3/2012Envoi question
28/4/2014Fin de la législature

Requalification de : demande d'explications 5-2032

Question n° 5-6010 du 30 mars 2012 : (Question posée en français)

Le bégaiement reste un trouble langagier relativement mal connu qui touche principalement les très jeunes garçons. Mais par ailleurs, de nombreuses personnes sont affectées par cette maladie plus tard dans leur vie, après un accident vasculaire cérébral ou à cause d'une maladie cérébrale dégénérative.

Dans 80 % des cas, les troubles disparaissent progressivement avec l'âge. Cependant, pour les 20 % restant, ce déficit est grandement handicapant et devient une source de souffrance quotidienne. Les stéréotypes associés aux bègues (touchant au handicap mental), et, plus simplement, les difficultés de langage, rendent la construction personnelle, sociale et professionnelle, extrêmement difficile.

Pendant longtemps, la médecine ne s'est pas intéressée au bégaiement. Elle explore aujourd'hui de nouvelles voies théoriques et thérapeutiques relatives au bégaiement et l'éventail des traitements proposés, qu'ils soient neurologique, psychologique, comportemental ou purement orthophonique, reflète les origines multiples de ce déficit.

Après ces considérations, je souhaite savoir si des politiques sont menées en faveur des groupes de personnes citées et si oui, lesquelles.