Version à imprimer bilingue Version à imprimer unilingue

Question écrite n° 5-4570

de Bert Anciaux (sp.a) du 23 décembre 2011

à la vice-première ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, chargée de Beliris et des Institutions culturelles fédérales

Santé mentale - Psychiatres - Pénurie aiguë - Attractivité de la profession

santé mentale
psychiatrie
médecin

Chronologie

23/12/2011Envoi question
6/12/2013Requalification

Réintroduction de : question écrite 5-3763
Requalifiée en : demande d'explications 5-4406

Question n° 5-4570 du 23 décembre 2011 : (Question posée en néerlandais)

Chaque année, le nombre de médecins optant pour la spécialisation en psychiatrie diminue. Entre-temps, la société se plaint d'un manque toujours croissant et plus aigu de psychiatres. Au fur et à mesure que la santé mentale draine un nombre croissant de patients et de clients, la disponibilité de ces spécialistes diminue. Il est frappant que cette tendance à la baisse se manifeste plutôt en sens inverse chez les psychologues ainsi que les psychologues cliniciens. Ce phénomène peut entre autres s'expliquer par les revenus plus faibles des psychiatres par comparaison avec d'autres médecins spécialistes.

Voici mes questions :

1) La ministre reconnaît-elle le manque aigu et croissant de psychiatres ?

2) Comment explique-t-elle cette pénurie croissante ? Quelles causes peut-elle avancer et expliquer ?

3) De quels possibilités et instruments dispose-t-elle pour rendre la profession de psychiatre plus attrayante ? A-t-elle des plans ou des idées à ce sujet  ? Dans l'affirmative, lesquels et pour quand ? Dans la négative, est-elle disposée à s'y atteler rapidement ?