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Question écrite n° 5-3835

de Louis Ide (N-VA) du 28 novembre 2011

à la vice-première ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, chargée de l'Intégration sociale

Thérapie électroconvulsive - Soins ambulatoires - Admission - Hospitalisation de jour - Situation

maladie mentale
psychiatrie
thérapeutique
coût de la santé
hospitalisation
établissement hospitalier

Chronologie

28/11/2011Envoi question
7/12/2011Dossier clôturé

Réintroduite comme : question écrite 5-4213

Question n° 5-3835 du 28 novembre 2011 : (Question posée en néerlandais)

La thérapie électroconvulsive (TEC) est un traitement très efficace et sûr pour quelques indications bien précises, notamment la dépression psychotique, la catatonie et les troubles bipolaires. Le terme « électrochocs », utilisé dans le langage populaire, semble assez moyenâgeux, mais cette méthode est performante. Bien sûr, le traitement a été optimalisé. Il est ainsi administré sous anesthésie légère, pratiquée au moyen de médicaments myorelaxants généralement bien tolérés par les patients. Grâce à ce type d'anesthésie, la TEC est assurément supportable et ne provoque plus de fractures, ou en tout cas beaucoup moins que par le passé.

Grâce à l'optimalisation du traitement, la TEC peut être pratiquée de façon ambulatoire. Les patients peuvent ainsi se présenter, subir une TEC et rentrer à la maison – voire retourner au travail – quelques heures plus tard. Ils doivent seulement respecter les directives qu'implique une anesthésie générale légère, à savoir qu'ils doivent éviter de conduire un véhicule ou d'utiliser une machine.

Nous constatons toutefois qu'en pratique, un certain nombre de traitements TEC s'accompagnent d'une admission à l'hôpital, de jour ou non.

1) Est-ce lié au coût ?

2) Quel est le financement pour ce qui est des hôpitaux généraux, des cliniques psychiatriques, en hôpital de jour ou avec nuitée ?

3) Qu'en est-il des prestations dans ces quatre cas de figure (nombre/cas et coût) pour 2009, 2010 et le premier semestre 2011 ?

4) Quelle est cette répartition dans les régions ?

5) N'est-il pas opportun de prévoir uniquement une nomenclature ambulatoire, dans l'espoir d'encore augmenter le nombre de personnes susceptibles de profiter de cette technique performante ?