Version à imprimer bilingue Version à imprimer unilingue

Question écrite n° 5-2716

de Nele Lijnen (Open Vld) du 12 juillet 2011

à la vice-première ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, chargée de l'Intégration sociale

Maltraitance grave et systématique de chevaux - Certains pays d'Amérique du Sud - Interdiction d'importation

viande chevaline
importation
Amérique du Sud
protection des animaux
bien-être des animaux

Chronologie

12/7/2011Envoi question
7/12/2011Dossier clôturé

Réintroduite comme : question écrite 5-5106

Question n° 5-2716 du 12 juillet 2011 : (Question posée en néerlandais)

Des chevaux argentins destinés à la boucherie qui se retrouvent dans l'assiette du consommateur belge sont horriblement maltraités. C'est ce qui ressort d'une enquête menée fin 2010 par Global Action in the Interest of Animals (GAIA). Les images tournées par les enquêteurs de GAIA sont écœurantes. Étant donné que la viande chevaline est largement consommée dans notre pays, nous pouvons fortement peser dans la balance pour empêcher la maltraitance grave et systématique de chevaux.

Je souhaite une réponse aux questions suivantes.

1) Comment la ministre réagit-elle au rapport de l'organisation de défense des droits des animaux GAIA sur l'horrible maltraitance de chevaux d'abattoir argentins destinés à la consommation en Belgique ?

2) Peut-elle indiquer la quantité de viande chevaline importée annuellement depuis l'Argentine, le Mexique et/ou le Brésil et préciser quel pourcentage de la consommation totale de viande chevaline dans notre pays représente cette quantité importée ?

3) Peut-elle expliquer en détail comment le bien-être des animaux dont la viande est destinée à l'importation est actuellement contrôlé ? Partage-t-elle mon avis qu'à la lumière des images horribles de GAIA il faut agir davantage pour obtenir des garanties concernant le bien-être des animaux ? Comment l'envisage-t-elle concrètement? Compte-t-elle ou non prendre des initiatives multilatérales ?

4) Est-elle disposée à réclamer davantage d'explications aux pays concernés et/ou à organiser une réunion avec les importateurs et le secteur de la distribution afin d'examiner la manière de bannir de notre marché la viande de chevaux gravement maltraités? Peut-elle fournir des précisions concernant le calendrier et le contenu envisagés ?