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Question écrite n° 5-242

de Richard Miller (MR) du 8 octobre 2010

à la vice-première ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, chargée de l'Intégration sociale

Santé mentale chez les jeunes - Centre fédéral d'expertise des soins de santé (KCE) - Recommandations - Réalisations éventuelles - Coût - Urgences psychiatriques - Mesures

santé mentale
jeune
enfant
Centre fédéral d'expertise des soins de santé
psychiatrie
premiers secours

Chronologie

8/10/2010Envoi question
7/12/2011Dossier clôturé

Réintroduite comme : question écrite 5-4323

Question n° 5-242 du 8 octobre 2010 : (Question posée en français)

Le Centre fédéral d'expertise des soins de santé (KCE), qui a mené une étude sur le sujet en collaboration avec l'université d'Anvers, a pointé du doigt le manque de pédopsychiatres. Le Centre a également relevé le fait que les besoins ou, du moins, la demande de soins de santé mentale est en augmentation, en particulier chez les enfants et les adolescents. Dans ce contexte, le KCE a pris une position claire : il faut repenser l'aide psychiatrique urgente (APU) à apporter aux jeunes dans notre pays.

À l'heure actuelle, ce sont principalement le secteur des soins de santé, les services d'aide sociale et le secteur de la justice qui apportent une aide aux enfants et aux adolescents souffrant de problèmes de santé mentale. Les compétences en matière de santé mentale sont donc éparpillées et les services qui pratiquent l'intervention de crise ne travaillent pas toujours ensemble.

Les recommandations du KCE vont donc dans ce sens :

- organiser l'aide urgente en tant que fonction - c'est-à-dire un ensemble coordonné d'activités - plutôt qu'en tant que service ou section séparée ;

- cette aide urgente doit être fournie immédiatement, être accessible en permanence (24 heures sur 24 et 7 jours sur 7) toute l'année et ne jamais pouvoir être refusée, l'idéal étant que le jeune soit pris en charge dans son milieu de vie, en associant à la démarche les parents, l'école, etc. ;

- l'aide d'urgence ne devrait pas durer plus de deux semaines ; quant au coût, il n'a pu être déterminé par les chercheurs.

Que pensez-vous des recommandations du KCE ? Sont-elles réalisables à court ou moyen terme ? Quels en seraient les coûts ? Ne pensez-vous pas qu'il est nécessaire de prendre certaines dispositions pour les urgences psychiatriques des enfants et des adolescents ? N'est-il pas nécessaire, selon vous, de mettre en place une approche intégrée entre tous les services concernés ?