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Question écrite n° 5-11367

de André du Bus de Warnaffe (cdH) du 4 avril 2014

à la vice-première ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, chargée de Beliris et des Institutions culturelles fédérales

la volonté de l'INAMI de supprimer le remboursement des surveillances respiratoires du nourrisson

assurance maladie
mortalité infantile
prévention des maladies

Chronologie

4/4/2014Envoi question
28/4/2014Fin de la législature

Réponse provisoire (pdf)

Requalification de : demande d'explications 5-4817

Question n° 5-11367 du 4 avril 2014 : (Question posée en français)

La presse a fait écho d'une volonté de l'INAMI de supprimer le remboursement de la surveillance des nourrissons à risque de mort-subite par le biais d'un monitoring respiratoire ou cardio-respiratoire.

Heureusement, vous venez de publier un démenti catégorique par la voie d'un communiqué de presse.

Je reste cependant inquiet pour l'avenir et voudrais comprendre pourquoi l'INAMI remet en question la prise en charge de cette surveillance qui, en 25 ans, a permis avec d'autres mesures de prévention, de faire chuter considérablement les cas de mort subite du nourrisson.

De plus, cette absence de prise en charge amènerait les parents inquiets par de mauvais résultats de tests de louer des appareils de surveillance à des sociétés privées, qui outre le coût, ne présentent pas toujours la même sécurité que les appareils des hôpitaux.

Madame la Ministre,

1) Pouvez-vous nous donner, de façon précise et chiffrée , les raisons économiques et financières pour lesquelles l'INAMI souhaite supprimer la prise en charge actuelle ?

2) Pouvez-vous confirmer formellement votre volonté de poursuivre cette prise en charge par l'INAMI de la surveillance du nourrisson à risque ?