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Question écrite n° 5-11350

de André du Bus de Warnaffe (cdH) du 4 avril 2014

à la vice-première ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, chargée de Beliris et des Institutions culturelles fédérales

la réforme des soins pédiatriques

pédiatrie
médecin
transport de malades

Chronologie

4/4/2014Envoi question
28/4/2014Fin de la législature

Réponse provisoire (pdf)

Requalification de : demande d'explications 5-4882

Question n° 5-11350 du 4 avril 2014 : (Question posée en français)

Les Communautés et les Régions ont marqué leur accord ce lundi 24 février 2014 sur la réforme des soins pédiatriques que vous avez proposée, sur base de l'avis rendu par le Conseil national des établissements hospitaliers (CNEH).

Cette réforme était très attendue par les professionnels sur le terrain et participe à la volonté d'assurer des soins de qualité aux enfants, grâce à une prise en charge par des médecins compétents et qui ont acquis une certaine expertise.

Madame la Ministre, je souhaite vous poser plusieurs questions au sujet des " soins intensifs pédiatriques " (SIP) :

1) Les unités de soins intensifs pédiatriques ne sont pas définies actuellement. Pourriez-vous nous informer des critères qui seront utilisés pour définir ces unités ?

2) Pour assurer la qualité de la prise en charge au sein des unités de SIP, il paraît logique que ces unités soient gérées par des pédiatres qui ont une compétence en soins intensifs. Or, la compétence en soins intensifs pédiatriques n'existe pas. Pourquoi cette compétence n'est-elle toujours pas créée alors que les professionnels le réclament depuis plusieurs années et que cela assure la qualité des soins offerts aux enfants en situation critique ?

3) Des professionnels estiment qu'il serait inacceptable de reconnaître ou ouvrir des unités de SIP sur base de facteurs loco-régionaux car les équipes actuelles possèdent toutes un système de transport d'enfants critiques par ambulance. Qu'en pensez-vous ?

4) A l'heure actuelle, les enfants admis aux SIP sont renvoyés dès que possible vers l'hôpital qui les a accueillis ; ce qui facilite l'organisation pour les parents et participe au respect entre professionnels. Ces transports (aller et retour) coûtent chers mais ne sont pas remboursés, contrairement aux transports de nouveau-nés vers les centres NIC qui font l'objet d'un remboursement. Comptez-vous, dans le cadre de cette réforme, mettre en place un remboursement pour les transports "PIC" (Paediatric Intensive Care") ?

5) Le projet de réforme ne précise pas que tous les enfants critiques doivent être admis dans une unité de soins intensifs pédiatriques. Or, certains de ces enfants sont actuellement admis dans des unités d'adultes et ce n'est pas acceptable. Plusieurs pédiatres intensivistes vous ont écrit une lettre ouverte pour dire que les enfants ne devraient plus séjourner dans une unité adulte à moins de répondre à certains critères précis et ce, en raison de la nécessité de l'expertise des professionnels de la santé qui prennent ces enfants en charge. Comment répondez-vous à cette interpellation ?