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Question écrite n° 5-11222

de Wilfried Vandaele (N-VA) du 11 mars 2014

au vice-premier ministre et ministre de l'Économie, des Consommateurs et de la Mer du Nord

la progression de plantes exogènes en milieu marin

mer du Nord
espèce marine
équilibre écologique

Chronologie

11/3/2014Envoi question
28/4/2014Fin de la législature

Requalification de : demande d'explications 5-4301

Question n° 5-11222 du 11 mars 2014 : (Question posée en néerlandais)

La présence de plus en plus fréquente d'espèces animales et végétales exotiques, tant sur terre que dans les cours d'eau, a déjà souvent fait déjà l'objet de discussions et questions parlementaires.

Mais le problème se pose aussi en mer. Ainsi, le rapport MER (Milieu-Effectenrapport, rapport d'incidence sur l'environnement) élaboré dans le cadre du plan d’aménagement des espaces marins a mis en évidence que les socles en béton des éoliennes offshore favorisent la croissance des plantes exogènes.

Le Vlaams Instituut voor de Zee, entre autres, a collecté des données, et un congrès sur ce thème se tient actuellement.

Les espèces exotiques de nos eaux maritimes et côtières sont se trouvent souvent dans les eaux de ballast des bateaux, et, en raison du réchauffement de la terre - et donc de l'eau de la mer - elles peuvent aujourd'hui survivre à des endroits où cela était impossible auparavant.

Comme sur terre et dans les eaux intérieures, les espèces exogènes perturbent l'équilibre biologique maritime. Certaines espèces indigènes ont du mal à survivre ou disparaissent et sont remplacées par des espèces exogènes, alors qu'elles peuvent avoir de l'importance pour notre secteur de la pêche et notre économie et que les espèces exogènes peuvent gêner les touristes - pensons aux méduses- ou le secteur de la pêche et les travaux de dragage, comme c'est par exemple le cas du couteau américain, dont la forme rappelle celle du manche d'un couteau.

Il semblerait que notre pays veuille sous peu signer la Convention Internationale pour la gestion des eaux de ballast.

Questions :

Dans quelle mesure le ministre pense-t-il que la signature de cette convention internationale peut effectivement mener à des solutions ?

Le ministre a-t-il d'autres mesures concrètes pour freiner la progression de plantes exogènes ?