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Question écrite n° 5-10993

de Bert Anciaux (sp.a) du 29 janvier 2014

à la vice-première ministre et ministre de l'Intérieur et de l'Égalité des Chances

la faille de sécurité dans le réseau de communication de la police et des services de secours

police
protection des données
ASTRID
premiers secours
lutte anti-incendie

Chronologie

29/1/2014Envoi question
28/4/2014Fin de la législature

Requalification de : demande d'explications 5-4497

Question n° 5-10993 du 29 janvier 2014 : (Question posée en néerlandais)

Dans une autre question, je tente d'obtenir de la ministre la clarté quant à son annonce de l'arrêt du projet 112. Ce projet, dans lequel les opérateurs Astrid jouent un rôle clé, cause manifestement davantage de problèmes. L'opérateur Astrid indique ainsi dans un journal qu'il existe une importante faille de sécurité car environ 15 000 bipeurs ne seraient plus cryptés.

Les services de sécurité utilisent actuellement 55 000 terminaux radio d'Astrid et ces appareils semblent être cryptés de manière optimale. Cela signifie que les données et les conversations qui passent par ces terminaux et ces systèmes sont absolument confidentielles. La coordination d'Astrid indique toutefois que ce cryptage ne fonctionne pas pour les 15 000 bipeurs, aussi appelés pageurs ou sémaphones, qui sont utilisés pour appeler le personnel de sécurité. Il est relativement facile d'intercepter et de déchiffrer leurs signaux. Sont ainsi engendrés de nombreux risques pour la sécurité.

La ministre confirme-t-elle que les 15 000 bipeurs qui sont utilisés au sein du système Astrid afin d'appeler les services de sécurité ne sont pas cryptés et que leurs signaux peuvent dès lors être facilement interceptés et déchiffrés ? Si oui, comment se peut-il qu'aucun cryptage ne fonctionne ?

La ministre prendra-t-elle des mesures à court terme afin de limiter drastiquement à totalement le risque de failles de sécurité ? Comment et quand ces mesures seront-elles opérationnelles ?