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Question écrite n° 5-10423

de Nele Lijnen (Open Vld) du 20 novembre 2013

à la ministre de la Justice

Sécurisation du téléphone - Empreinte digitale - Risques - Cybercriminels - Vie privée

protection des communications
protection des données
criminalité informatique
biométrie
téléphone mobile
service secret
espionnage
communication mobile

Chronologie

20/11/2013Envoi question
30/1/2014Rappel
4/3/2014Rappel
28/4/2014Fin de la législature

Question n° 5-10423 du 20 novembre 2013 : (Question posée en néerlandais)

La ministre de l'Intérieur, à qui j'avais posé cette question, me suggère de vous l'adresser

Sécuriser un téléphone par le biais d'une empreinte digitale semble devenir une nouvelle tendance. Pourtant, les experts attirent l'attention sur le fait que ce système n'est certainement pas (encore) sûr et que des personnes intéressées par certaines données peuvent s'introduire dans un GSM assez facilement. Il ressort d'un débat mené à ce sujet aux États-Unis que les entreprises actives dans l'industrie des télécommunications pourraient également transmettre ce type de données aux autorités.

Je souhaiterais obtenir une réponse aux questions suivantes :

1) La ministre considère-t-elle possible que des cybercriminels utilisent le procédé décrit dans l'introduction ? Je souhaiterais obtenir des précisions.

2) Cette nouvelle lui paraît-elle grave sur le plan de la vie privée, compte tenu des infractions susceptibles d'être commises par les criminels et les services de renseignement étrangers ? Pourquoi oui ou pourquoi non ? La ministre peut-elle fournir des précisions ?

3) La ministre juge-t-elle possible que par le biais de cette technique, des utilisateurs belges de téléphone transmettent des informations à des services de renseignement étrangers ?