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Question écrite n° 4-4442

de Louis Ide (Indépendant) du 18 septembre 2009

à la vice-première ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, chargée de l'Intégration sociale

Lutte contre l'obésité - Dérivation gastrique et anneau gastrique - Nombre - Traitements alternatifs

maladie de la nutrition
chirurgie
thérapeutique
statistique officielle
répartition géographique

Chronologie

18/9/2009Envoi question (Fin du délai de réponse: 22/10/2009)
25/11/2009Dossier clôturé

Réintroduite comme : question écrite 4-5281

Question n° 4-4442 du 18 septembre 2009 : (Question posée en néerlandais)

La dérivation gastrique est la méthode la plus populaire pour lutter contre la surcharge pondérale. Selon le quotidien De Standaard, qui se base sur une information de l'INAMI relayée par l'agence Belga, le nombre d'opérations a crû de 40 % : de 3 342 en 2004 à 4 663 en 2008.

Selon les chiffres de l'INAMI, l'anneau gastrique est resté pendant longtemps l'intervention la plus courante mais en l'espace de cinq ans, le nombre d'anneaux gastriques posés a chuté de 60 %. En 208, 2 242 personnes se sont fait poser un anneau gastrique alors qu'en 2004, ce chiffre était encore de 5 492. C'est ce qu'écrivait ce journal le 16 septembre 2009.

J'ai l'impression que ce type de chirurgie est plus populaire en Flandre mais j'aimerais en avoir confirmation.

1. La ministre peut-elle dès lors me communiquer le nombre d'interventions pratiquées ces cinq dernières années, par région mais aussi par province, pour l'anneau gastrique comme pour la dérivation gastrique?

2. A-t-elle une idée du nombre de complications pour les deux types de chirurgie?

3. Quel est le coût global annuel de ces deux interventions, ventilé par région?

4. Quel rôle joue ici, selon elle, le médecin de famille et le diététicien? Sait-elle quels sont les centres qui pratiquent ce type de chirurgie et dans l'affirmative, travaillent-ils selon une approche multidisciplinaire?

5. Est-elle au courant des programmes existants dans les hôpitaux ayant une approche plutôt conservatrice : sur la base d'activités sportives encadrées, sous le contrôle d'un cardiologue, d'un diététicien, ... A-t-elle l'intention de prévoir également des fonds dans ce domaine ?