SPF Sécurité sociale - Direction générale des victimes de la guerre - Domaines d’action
Institut national des invalides de guerre, anciens combattants et victimes de guerre
Seconde Guerre mondiale
archives
victime de guerre
27/2/2008 | Envoi question (Fin du délai de réponse: 27/3/2008) |
19/3/2008 | Dossier clôturé |
Réintroduite comme : question écrite 4-555
La Direction générale (DG) des victimes de la guerre s’occupe des intérêts matériels des victimes civiles de la guerre. Dans le numéro de janvier 2008 de Fedra, le magazine des fonctionnaires fédéraux, nous lisons toutefois que, en raison de la forte diminution du nombre de victimes de la guerre, l’accent de l’action de cette DG glisse de cette tâche vers la conservation de la mémoire, entre autres par le scannage de données de la déportation durant la seconde guerre mondiale.
C’est un exemple typique d’une administration qui perd peu à peu sa raison d’être et dès lors se met à la recherche d’une autre raison d’exister pour se maintenir à l’identique, même si cela n’est absolument pas nécessaire. Il est en effet évident qu’il y a d’autres institutions qui se consacrent amplement, sinon exclusivement, à la conservation de la mémoire. Nous pensons en premier lieu au CEGESOMA, mais également par exemple au Fort de Breendonk. Il y a sans doute encore d’autre institutions actives sur ce plan.
1. Peut-on avoir un aperçu du nombre de victimes de guerre qui ont bénéficié d’avantages matériels de la Direction générale des victimes de la guerre durant ces dix dernières années ?
2. Peut-on avoir un aperçu du nombre de membres du personnel de ce service durant la même période ?
3. Combien de membres du personnel sont-ils actuellement occupés dans le cadre de la mission principale de la DG, à savoir la défense des intérêts matériels des victimes de la guerre ? Combien de membres du personnel sont-ils occupés à d’autres tâches ? Je souhaiterais un aperçu concret. Combien de membres du personnel sont-ils actuellement occupés à la conservation de la mémoire ?
4. Le ministre juge-t-il qu’il faille réduire ce service en fonction du nombre (décroissant) de victimes de la guerre pour lesquels ce service doit intervenir, et à moyen terme, le supprimer au rythme de la disparition des victimes de la guerre ?
5. Les archives de ce service ne devraient-elles pas être confiées au CEGESOMA, qui a, entre autres, tout de même été créé spécialement dans ce but ?