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Question écrite n° 4-3070

de Margriet Hermans (Open Vld) du 27 février 2009

au ministre de l'Intérieur

Haschich à haute teneur en tetrahydrocannabinol (THC) - Impact sur la politique répressive - Impact sur la santé - Prévention

stupéfiant
toxicomanie
substance psychotrope
Pays-Bas
Institut scientifique de la santé publique Louis Pasteur
politique de la santé

Chronologie

27/2/2009Envoi question (Fin du délai de réponse: 2/4/2009)
22/4/2009Réponse

Aussi posée à : question écrite 4-3068
Aussi posée à : question écrite 4-3069

Question n° 4-3070 du 27 février 2009 : (Question posée en néerlandais)

Dans plusieurs coffeeshops néerlandais on vend du Ice Haschich qui est de trois à quatre fois plus fort que le haschisch moyen ou la marijuana. Le taux de tetrahydrocannabinol (THC), un des principes actifs du cannabis, se situe entre 60 et 70%.

Cette forme de haschisch est plus nocive qu'une pilule d'ecstasy. L'ecstasy est pourtant considéré comme une drogue dure. Ce haschisch est connu dans le milieu comme de la « marijuana à paranoïa », avec toutes les conséquences que cela implique pour utilisateur.

Selon le ministre néerlandais de la Santé publique, il s'agirait d'une forme de haschich obtenu par le procédé Ice o lator à partir de déchets de plants de cannabis. Nous ne connaissons pas les termes « marijuana à paranoïa ». Ce type de cannabis est depuis un à cinq ans sur le marché. Selon une estimation de l'institut Trimbos, quelque cinq pour cent des coffeshops vendent de la marijuana. Une partie de cette marijuana a été transformée par le procédé Ice o lator en haschich à haute teneur en THC.

Je souhaiterais recevoir une réponse détaillée aux questions suivantes :

1. Cette forme de haschisch extrêmement fort est-elle déjà présente dans notre pays ? Si c'est le cas, quelle est la teneur de ce produit, de combien de grammes s'agit-il et chez combien d'utilisateurs en a-t-on trouvé ? Dans le cas contraire, la ministre ne craint-elle pas que cette marchandise ne trouve rapidement son chemin dans notre pays ?

2. Depuis quand est-il question de cette forme extrêmement puissante de marijuana ? Que sait-on de l'étendue de son usage et de ses effets nocifs ?

3. L'arrivée de ces drogues douces « dures » a-t-elle un quelconque impact sur la politique répressive à l'égard des drogues douces ? La ministre peut-elle expliquer cet impact en détail ?

4. N'estime-t-elle pas indiqué d'avoir une politique de prévention particulière en ce qui concerne les effets néfastes pour la santé publique de cette forme extrêmement puissante de haschich ?

Réponse reçue le 22 avril 2009 :

L’honorable membre trouvera ci-dessous réponse à ses questions.

Les questions 1, 2 et 3 relèvent de la compétence des autorités judiciaires et du ministre de la Justice.

La question 4 relève de la compétence du ministre des Affaires Sociales et de la Santé Publique.